Maj le 20 novembre 2023
Il est nécessaire d’investir du temps et des efforts dans la compréhension des raisons qui poussent une partie de la population à s’engager dans des comportements déviants.
Le gouvernement français présente un projet de loi pour lutter contre les dérives sectaires, en particulier celles observées dans le domaine de la médecine. Cette initiative, qui sera débattue mercredi en Conseil des ministres, vise à renforcer les mesures juridiques existantes pour faire face à ce problème croissant. En effet, un tiers des signalements de dérives sectaires concerne des pratiques médicales douteuses.
Les principales dispositions du projet de loi incluent la création d’un nouveau délit, à savoir le fait de pousser une personne à ne pas se soigner ou à recourir à des pratiques médicales non reconnues. De plus, il prévoit d’obliger les professionnels de la santé à signaler à l’ordre des médecins ou des pharmaciens les condamnations dont ils font l’objet, même si celles-ci ne sont pas encore définitives.
Des mesures bien accueillies mais des interrogations subsistent
Le président de la CSMF, Luc Duquesnel, a salué cette initiative tout en soulignant l’importance de sensibiliser la population sur ce sujet. Selon lui, la lutte contre les dérives sectaires ne peut pas se limiter à des mesures répressives. Il est nécessaire de travailler sur les causes profondes qui poussent une partie de la population à se tourner vers ces pratiques alternatives.
Les derniers chiffres de la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, révèlent que quatre Français sur 10 ont recours à des pratiques médicales non conventionnelles, dont 60% des patients atteints de cancer. Ces statistiques soulèvent des questions sur les raisons pour lesquelles autant de patients se tournent vers ces pratiques, mettant en lumière un malaise profond vis-à-vis de la médecine traditionnelle.
Luc Duquesnel pointe du doigt un manque de prise en charge de certains patients par la médecine traditionnelle, en particulier ceux souffrant de cancer et de détresse psychologique. Selon lui, il est important de se pencher sur ces insuffisances et de comprendre pourquoi certains patients se tournent vers des alternatives médicales.
En conclusion, le projet de loi présenté par le gouvernement français vise à lutter contre les dérives sectaires, en particulier dans le domaine de la médecine. Bien accueilli par les professionnels de la santé, il soulève néanmoins des questions sur les raisons profondes de l’attrait de certaines pratiques médicales alternatives. Il appelle également à une réflexion sur les éventuelles lacunes de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de certains patients, notamment ceux souffrant de cancer et de détresse psychologique.
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