Des scientifiques suisses ont entrepris une étude portant sur les effets des interactions sur le fonctionnement du cerveau. Tout comme les chats, les chiens ont la capacité d’avoir un impact positif sur notre bien-être mental.
Caresser un chien : une étude dévoile les bienfaits sur notre cerveau
Une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Bâle confirme que les animaux domestiques ont un impact positif sur notre bien-être émotionnel. Les scientifiques suisses se sont penchés sur ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous caressons un chien. Pour ce faire, une vingtaine de volontaires ont été équipés de capteurs capables de mesurer l’activité du cortex préfrontal, la zone responsable de la régulation des interactions sociales et émotionnelles.
Les participants ont été invités à caresser soit de vrais chiens, soit des peluches de la même taille. Les peluches étaient chauffées de l’intérieur pour simuler la chaleur d’un animal vivant. Pendant certaines séquences, les caresses étaient effectuées sans regarder le chien ou la peluche, tandis que dans d’autres moments, les volontaires devaient associer le toucher avec le contact visuel.
Une activation des zones émotionnelles du cerveau
Quelle que soit la situation, le contact avec le chien ou la peluche procure un sentiment de bien-être qui active les zones émotionnelles du cerveau. De plus, l’étude révèle que l’activité cérébrale est plus intense lorsque les participants caressent de vrais chiens. Cet effet persiste également plus longtemps.
Ces résultats, publiés dans la prestigieuse revue scientifique Plos One, viennent confirmer d’autres recherches qui ont déjà démontré les bienfaits d’interagir avec un chien. Lorsque cette interaction se déroule de manière positive et sans peur, elle permet de réduire la tension artérielle, la fréquence cardiaque et le niveau de cortisol, l’hormone du stress, mesuré dans la salive.
Par ailleurs, les chercheurs japonais avaient également conclu, il y a quelques années, à des résultats similaires lors d’une étude sur les chats. Le contact avec un véritable chat avait un impact positif plus prononcé sur l’humeur que le fait de caresser une imitation en peluche. Les fréquences basses émises par le ronronnement d’un chat contribuent à apaiser l’organisme. Toutefois, les chiens sont plus couramment utilisés dans les thérapies. Cette nouvelle étude devrait donc permettre d’améliorer leur utilisation, notamment pour le traitement des troubles émotionnels, de l’attention et de la motivation.
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