Peu connues du grand public, il existe des lunettes spéciales conçues pour ralentir l’évolution de la myopie. Des études ont démontré leur efficacité chez les enfants et les adolescents. Grâce à ces lunettes, il est possible de limiter la progression de la myopie chez les jeunes, ce qui représente une avancée significative dans le domaine de la santé visuelle. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives pour le traitement de la myopie chez les plus jeunes, et soulignent l’importance de la prévention et du suivi ophtalmologique dès le plus jeune âge.
Des méthodes moins connues mais efficaces pour ralentir la progression de la myopie
Des solutions pour ralentir la myopie
Un trouble touchant une grande partie de la population française, la myopie, peut désormais être ralentie grâce à des méthodes innovantes qui étaient peu connues du public il y a une dizaine d’années. En effet, des lentilles spéciales étaient déjà disponibles, avec des lunettes proposées plus récemment par les ophtalmologistes.
Selon une étude du CHU de Poitiers analysant les données de clients du groupe d’opticiens Krys sur une période de six ans, il a été démontré que plus la myopie est forte, plus les risques de développer des maladies oculaires comme le glaucome, la cataracte et le décollement de la rétine augmentent. Les effets des techniques freinant la myopie ont été prouvés chez les enfants et les adolescents.
Dans le cabinet de la Dr Sirine Hammoud, chirurgien ophtalmologue à Paris, un collégien de 13 ans confirme que ses nouvelles lunettes ont amélioré sa vision. Sa mère témoigne également que la vue de son fils, qui se détériorait depuis huit ans, n’a pas empiré depuis qu’il porte des verres freinateurs depuis six mois.
En effet, ces verres sont conçus pour ramener tout le champ de vision à l’avant de la rétine, ce qui a pour effet de freiner l’agrandissement de l’œil et donc, la myopie. Il est recommandé à Salim de porter ces lunettes jusqu’à ses 18 ans, voire 25 ans, jusqu’à ce que son œil et sa vision se stabilisent. Cela lui permettrait d’être éligible à une opération à l’âge adulte et éventuellement, de ne plus avoir besoin ni de lunettes ni de lentilles.
Des coûts à prendre en compte
Cependant, bien que les résultats soient encourageants, l’un des principaux obstacles est le coût. Ces verres correcteurs freinant la myopie, commercialisés depuis seulement trois ans en France, ne sont que partiellement remboursés par les mutuelles et l’Assurance maladie. Une mère de famille a ainsi dû débourser 220 euros de sa poche pour ces verres, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’accessibilité de ces traitements pour les familles à faible revenu.
La professeure Dominique Brémond-Gignac, cheffe du service ophtalmologie à l’hôpital Necker, regrette cette situation. Elle explique que ces verres correcteurs peuvent freiner la myopie de 60%, mais qu’aucun système ne l’arrête complètement. Pourtant, de plus en plus d’enfants passent des heures devant les écrans, ce qui contribue à l’aggravation de la myopie.
Vers une meilleure prise en charge ?
Pour la professeure, il ne s’agit que d’une question de temps avant que les lunettes freinatrices soient mieux remboursées. Des études ont montré les bénéfices de ces lunettes en suivant des enfants sur plusieurs années, ce qui pourrait inciter les autorités de santé à revoir leur politique de remboursement.
En somme, bien qu’aucun système ne puisse arrêter complètement la progression de la myopie, ces techniques innovantes offrent un réel espoir pour les jeunes patients. Les professionnels de la santé espèrent que ces solutions deviendront de plus en plus accessibles et pourront bénéficier à un plus grand nombre de personnes, indépendamment de leur situation financière.
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