D’après le laboratoire de l’immobilier, le marché de l’immobilier neuf traverse actuellement une période difficile. En effet, les ventes ont connu une baisse significative, avec près de 40% de logements neufs réservés en moins. Malgré cette chute, les prix des biens immobiliers neufs ne semblent pas suivre la même tendance à la baisse. Cette situation témoigne des défis auxquels le secteur de l’immobilier neuf est confronté, et soulève des interrogations sur les facteurs qui influent sur le marché actuel.
Inquiétantes chutes dans la construction de logements neufs
Alors que le secteur de la construction est en plein marasme, une baisse de 40% du nombre de programmes neufs engagés depuis le début de l’année a été constatée. Ces données sont issues de la neuvième édition du baromètre des prix de l’immobilier neuf publiée par le laboratoire de l’immobilier. Cette baisse constatée est en moyenne de 57% en Auvergne et presque similaire en Gironde.
Une conjonction de facteurs
Plusieurs raisons expliquent cette chute vertigineuse dans la construction de logements neufs. En premier lieu, on observe une augmentation des coûts des matières premières, avec une hausse allant de 20 à 25% due à l’inflation. Cela concerne divers matériaux tels que l’aluminium, l’acier, l’énergie, ainsi que les salaires avec l’augmentation du Smic. De plus, s’ajoute à cette inflation une réglementation thermique de plus en plus contraignante visant à isoler les logements, provoquant une augmentation supplémentaire de 5% des coûts pour les professionnels. En conséquence, les promoteurs diminuent leurs marges et multiplient les rabais pour tenter d’attirer les clients, offrant par exemple les frais de courtage ou la cuisine équipée.
Faible baisse des prix pour les acheteurs
Alors que les prix de l’immobilier baissent surtout dans l’ancien, ils ne diminuent pas significativement dans le neuf en raison des coûts élevés associés aux nouveaux bâtiments, difficiles à comprimer. De plus, plus les promoteurs construisent, plus ils mutualisent et parviennent à lisser leurs prix. Cependant, ils ne parviennent plus à le faire en raison du lancement de moins de programmes de construction ces derniers temps.
Des taux élevés freinent le marché
Les taux d’intérêt élevés freinent à la fois les achats des ménages et les activités des promoteurs, ces derniers ayant de plus en plus de mal à obtenir des crédits en raison de conditions de financement plus strictes. Cette diminution du financement se répercute également sur les promoteurs eux-mêmes, qui ont de plus en plus de mal à obtenir des prêts auprès des banques et voient leur trésorerie diminuer, limitant ainsi le lancement de nouveaux projets, entraînant des réductions de personnel chez des grands noms tels que Netixy et Quartus.
Des perspectives moroses pour l’année 2024
L’année 2024 s’annonce donc très difficile pour le secteur de l’immobilier, une perspective peu réjouissante alors que des centaines de milliers de logements manquent déjà en France. Même si les rénovations sont soutenues par le gouvernement, elles ne suffiront pas à combler le manque de logements neufs dans le pays.
Actif depuis deux décennies, je suis un cybemilitant passionné, éclairant la toile de mes révélations. À travers mon site dédié à l’actualité, je dévoile des vérités souvent tues, bravant les obstacles pour un journalisme transparent. Ma détermination a érigé une plateforme incontournable pour les quêteurs d’informations authentiques.