Conflit Israël-Hamas : Entreprises françaises à l’arrêt !

Philippe DONNART


Les conséquences de l’attaque du Hamas sur le territoire israélien affectent l’activité de plusieurs sociétés françaises établies en Israël. Ces entreprises subissent les répercussions de cette attaque, ce qui influence leurs activités dans le pays. Cette situation crée des difficultés et des perturbations pour ces firmes françaises qui opèrent en Israël. Les conséquences de l’attaque du Hamas ont un impact direct sur leurs activités commerciales et économiques, entraînant des pertes financières et une diminution de leur productivité. Ainsi, elles doivent faire face à des défis considérables pour maintenir leur présence et poursuivre leurs opérations dans ce contexte tendu. L’attaque du Hamas a donc des retombées significatives sur plusieurs entreprises françaises implantées en Israël, qui doivent trouver des solutions pour faire face à cette situation difficile et continuer à fonctionner malgré les contraintes liées à la crise.

La guerre entre Israël et le Hamas pèse lourdement sur les entreprises françaises installées en Israël

Le bilan de la guerre entre Israël et le Hamas ne cesse de s’alourdir de façon alarmante, avec un grand nombre de morts enregistrés à ce jour, cinq jours après l’attaque surprise du mouvement islamiste palestinien depuis Gaza. Cette situation d’urgence a eu un impact considérable sur de nombreux secteurs de la vie quotidienne en Israël, notamment sur l’économie qui craint une nouvelle guerre dévastatrice.

Les entreprises françaises basées en Israël sont particulièrement touchées par cette guerre. En effet, une centaine de sociétés ou de filiales de groupes français tels que Thalès, Carrefour ou Décathlon sont fortement impactées. Au total, près de 6 000 personnes subissent les conséquences de cette crise, avec une activité en berne depuis samedi.

Une situation délicate pour les salariés

Frédéric Samama, fondateur d’une entreprise spécialisée dans les prothèses médicales, vit à Tel-Aviv depuis 11 ans. Depuis samedi, tous ses rendez-vous ont été annulés. Il est également président de la French Tech locale, une organisation regroupant 200 entrepreneurs français dans les nouvelles technologies. Bien que le secteur ait pu basculer facilement en télétravail ces derniers jours, les effectifs israéliens au sein des équipes sont inévitablement touchés. Frédéric Samama explique : « Ce sont quand même des personnes jeunes qui travaillent ici dans la tech. Un certain nombre de salariés ont été appelés car ils sont réservistes de l’armée. Ils ont dû quitter leur poste pendant quelque temps. On espère que cela durera le moins longtemps possible, mais si cela s’étend sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, cela aura sans aucun doute un impact sur le travail des entreprises. »

L’incertitude règne donc dans toutes ces entreprises. Toutefois, Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Israël, tente de rassurer en déclarant : « Depuis le début de la crise, je n’ai pas entendu parler d’une seule société qui souhaite quitter Israël. »

« Les Israéliens ont cette capacité de réagir face à l’adversité d’une manière absolument incroyable. Toutes les forces économiques du pays continuent et cela va très certainement se poursuivre pendant les prochains mois. »

Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Israël

De son côté, EDF Renouvelables, qui gère une trentaine d’installations solaires sur le territoire, indique que la plupart continuent à produire de l’électricité. Certaines sont à l’arrêt, mais le groupe ne précise pas si elles se situent dans la zone attaquée ce week-end.