Deux incontournables de la science à ne pas manquer à la médiathèque de Mont-de-Marsan!

Philippe DONNART


Au cours du mois d’octobre, la Médiathèque Philippe-Labeyrie nous offre la possibilité de participer à deux événements passionnants consacrés à la science.

Des scientifiques à l’honneur à la Médiathèque Philippe-Labeyrie de Mont-de-Marsan

En ce mois d’octobre, la Médiathèque Philippe-Labeyrie de Mont-de-Marsan met à l’honneur les scientifiques avec plusieurs rendez-vous proposés aux usagers.

Le premier rendez-vous est fixé au 5 octobre avec la venue du sismologue Guy Sénéchal pour une conférence sur les risques sismiques dans le Sud-Ouest de la France. Alors que le Béarn et la Bigorre sont connus pour leur histoire sismologique, il est légitime de se demander si le risque sismique est également présent dans les Landes. Guy Sénéchal abordera les notions de risque sismique, d’aléa et de vulnérabilité, en faisant la distinction entre les connaissances scientifiques actuelles, les idées reçues et les croyances populaires.

Cette rencontre est organisée en partenariat avec Lacq Odyssée, un centre de culture scientifique, technique et industrielle des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. Elle s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences scientifiques intitulé « Parlons sciences » et est ouverte aux adultes et aux adolescents.

Une conférence sur le déclin des oiseaux en Europe

Le vendredi 13 octobre, dans le cadre de son cycle d’animations sur la thématique des oiseaux, la Médiathèque accueillera le chercheur en écologie Stanislas Rigal pour une conférence sur le déclin des oiseaux en Europe. Il examinera en particulier les impacts des activités humaines sur ces animaux, dont la population diminue rapidement, même pour les espèces les plus communes. Cette conférence s’adresse à un public à partir de 16 ans et nécessite une inscription préalable.

Pour plus d’informations sur ces deux conférences, veuillez contacter la Médiathèque Philippe-Labeyrie au 05 58 46 09 43.

Les médecins sont-ils menacés par les robots?

L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner de nombreux secteurs, y compris celui de la médecine. Cependant, cette avancée technologique ne suscite pas que de l’enthousiasme, elle soulève également des inquiétudes quant à l’avenir des médecins et de leur profession.

En effet, avec les progrès de l’IA, les robots sont de plus en plus capables d’effectuer des tâches complexes, y compris des diagnostics médicaux. Certains experts estiment même que les robots pourraient être plus efficaces et plus précis que les médecins humains dans certains domaines.

Cela soulève de nombreuses questions : les robots vont-ils remplacer les médecins ? Quel sera le rôle des médecins dans un futur proche ? Comment concilier l’efficacité des machines avec l’aspect humain et relationnel de la médecine ?

Certains pays, comme le Japon, ont déjà commencé à expérimenter l’utilisation de robots dans les hôpitaux. Des robots assistants sont utilisés pour aider les médecins dans leurs tâches quotidiennes, comme la prise de sang ou les opérations chirurgicales. Ces robots peuvent également interagir avec les patients et leur fournir des informations sur leur état de santé.

Cependant, malgré les avantages potentiels de l’utilisation de robots en médecine, de nombreux professionnels de santé expriment leurs inquiétudes. Ils craignent que les robots ne remplacent les médecins et ne compromettent la relation de confiance entre le patient et son médecin. Ils soulignent également que l’IA et les robots ne sont pas infaillibles et qu’ils peuvent commettre des erreurs, tout comme les humains.

De plus, certaines tâches médicales nécessitent un jugement clinique et une prise de décision qui ne peuvent être réalisés que par des médecins humains. Par exemple, le diagnostic d’une maladie complexe nécessite souvent une analyse approfondie des symptômes, des antécédents médicaux du patient et des résultats d’examens complémentaires. Les robots peuvent aider à collecter et à analyser ces informations, mais ils ne peuvent pas remplacer l’expertise clinique d’un médecin.

Il est donc probable que, dans un avenir proche, les robots et les médecins travailleront en collaboration, chacun apportant ses compétences spécifiques. Les robots pourront aider les médecins en effectuant des tâches répétitives et en analysant des données volumineuses, tandis que les médecins se concentreront sur la prise de décision clinique et la relation avec les patients.

En conclusion, l’IA et les robots ont le potentiel de transformer le domaine de la médecine, mais cela ne signifie pas la fin des médecins. Les professionnels de santé devront s’adapter à cette nouvelle technologie et trouver comment l’utiliser de manière bénéfique pour eux-mêmes et pour leurs patients.