Dès ce lundi, les écoles de Pointe-à-Pitre et des Abymes seront fermées suite à une alerte concernant la qualité de l’eau, qui a été déclarée non-potable. Les maires de ces deux villes ont pris cette décision afin de prévenir tout risque ou danger pour les élèves et le personnel scolaire. Il est essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des enfants, et cette mesure vise précisément à garantir leur santé en évitant toute exposition à une eau de consommation non conforme aux normes de potabilité. Cette situation souligne l’importance de la gestion et du contrôle régulier de la qualité de l’eau dans nos établissements publics, et rappelle également notre responsabilité envers la santé de nos communautés. Espérons que cette problématique soit rapidement résolue afin que les écoles puissent fonctionner normalement dans un environnement sain et sécurisé.
Deux communes guadeloupéennes ferment leurs écoles en raison de l’eau non-potable
Les maires des communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes, en Guadeloupe, ont pris la décision de fermer leurs écoles à partir de lundi suite à l’émission d’une alerte concernant la non-potabilité de l’eau, selon des communiqués officiels.
Éric Jalton, maire des Abymes, a informé ses administrés de la fermeture de toutes les écoles de la commune, ainsi que de la crèche municipale, à compter de lundi. Il reste en attente des résultats des contrôles effectués par l’Agence régionale de santé (ARS) pour prendre les mesures appropriées dans les jours à venir.
De son côté, le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, a annoncé la fermeture des écoles de la commune jusqu’à nouvel ordre.
Le Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), qui est l’organisme unique en charge de l’eau potable dans le territoire ultramarin, a émis vendredi une alerte sur la non-potabilité de l’eau, en se référant à un courrier de l’ARS.
Gros problème d’eau
Ce document signale une « suspicion de contamination microbiologique de l’eau des réservoirs » pour ces deux communes, suite à des contrôles de la qualité de l’eau effectués après le passage de la tempête Philippe dans l’archipel la semaine dernière.
L’association Vivre, engagée dans la défense des droits des usagers et connue pour son action dans l’affaire de la chlordécone, a exprimé sa préoccupation dans un communiqué, déplorant que « 100 000 usagers sont affectés par une double pénurie d’eau potable et une énième pollution par des matières diverses ». Elle a également souligné les surcoûts supportés par les familles qui doivent pallier à un service public « totalement défectueux » ainsi que les heures d’enseignement perdues en raison de la fermeture récurrente des établissements touchés par des pénuries d’eau ou des interdictions de consommation.
Le SMGEAG, créé en 2021 pour résoudre les problèmes de gestion de l’eau sur le territoire, avait déjà fait part de son inquiétude fin septembre quant à l’état de la gestion de l’eau dans l’archipel, qui subit depuis des décennies des coupures d’eau et un assainissement défaillant.
Des mesures urgentes nécessaires pour résoudre la crise de l’eau en Guadeloupe
La situation de l’eau en Guadeloupe est devenue critique, avec des pénuries récurrentes et une contamination de l’eau potable. Les fermetures d’écoles à Pointe-à-Pitre et aux Abymes ne font qu’aggraver le problème, privant les enfants d’éducation et les familles d’accès à une ressource essentielle.
Le SMGEAG et les autorités locales doivent prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise de l’eau. Il est impératif de mettre en place un système de contrôle de la qualité de l’eau plus efficace, d’améliorer les infrastructures d’approvisionnement en eau et de renforcer les mesures de prévention contre la contamination.
De plus, il est essentiel de sensibiliser la population à l’importance de la conservation de l’eau et d’encourager des pratiques durables de gestion de l’eau. Les résidents de la Guadeloupe doivent comprendre que l’eau est une ressource précieuse et qu’il est de leur responsabilité de prendre soin de cette ressource pour les générations futures.
Enfin, des investissements financiers sont nécessaires pour améliorer les infrastructures et moderniser le réseau d’approvisionnement en eau en Guadeloupe. Les autorités gouvernementales doivent allouer les fonds nécessaires pour garantir un accès à l’eau potable de qualité pour tous les habitants de l’archipel.
La crise de l’eau en Guadeloupe ne peut être ignorée. Des mesures urgentes sont nécessaires pour résoudre ce problème et garantir un approvisionnement en eau sûr et fiable pour tous.
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