Les entreprises du secteur industriel expriment leur inquiétude concernant une éventuelle hausse significative du coût de l’électricité fournie par EDF après l’année 2025. Elles exhortent l’entreprise électrique à entamer rapidement des discussions pour déterminer les conditions de leurs futurs contrats.
Les industriels français s’inquiètent pour leurs factures d’électricité de 2026
Une inquiétude grandissante
Les industriels français commencent à s’inquiéter pour leurs futures factures d’électricité qui deviendront effectives à partir de 2026. En vertu de l’accord passé en novembre entre l’État et EDF, ces entreprises auront accès à une part de l’électricité nucléaire d’EDF à prix réduit jusqu’à la fin de l’année 2025. Cependant, avec le nouveau mécanisme qui entrera en vigueur à partir de 2026, les industriels devront passer des contrats directs avec EDF.
La fin de la concertation publique qui vient de se terminer a été le moment choisi par les industriels pour exprimer leur inquiétude. Ils demandent à EDF de clarifier sa politique commerciale et les volumes d’électricité disponibles, car l’échéance de 2026 arrive à grands pas. Selon Alexandre Saubot, président de France Industries, les acteurs industriels s’attendent à une augmentation significative du prix de leur énergie par rapport à ce qu’ils pouvaient obtenir avant la crise énergétique de 2022.
Près de 8 000 entreprises identifiées
France Industries a identifié un peu moins de 8 000 entreprises pour lesquelles le prix de l’électricité est crucial. Une hausse trop importante des prix pourrait les pousser à réduire une partie de leurs activités en France et à les déplacer vers des pays plus compétitifs.
Des accords espérés au printemps prochain
Ces négociations sont centrées principalement sur le prix. L’accord passé en novembre fixe un prix repère à 70 euros le mégawattheure (mWh) d’électricité nucléaire, mais pour les industriels qui consomment beaucoup, des tarifs bien plus bas sont nécessaires. Nicolas de Warren, président de l’Union des industries utilisatrices d’énergies (Uniden), affirme que les prix cibles dont ils ont besoin pour maintenir leurs usines en France varient entre 30 et 55 euros par mWh, au maximum.
Pour atteindre ces prix, l’accord prévoit la mise en place de contrats sur plusieurs années, à moyen et long terme, ainsi que des achats groupés pour plusieurs entreprises. Cependant, les négociations n’avancent pas assez vite selon les industriels, qui attendent que EDF vienne à la table des négociations et avance concrètement dans ses propositions pour arriver aux objectifs dont ils ont besoin. Ils espèrent pouvoir conclure des contrats dans ce sens d’ici au printemps.
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