G20 : ONG exigent actions pour une planète vivable et prospère

Philippe DONNART


Les ONG ont exprimé leurs attentes dans une lettre où elles ont formulé diverses requêtes. Parmi celles-ci, il y a la réalisation de la promesse faite de redistribuer 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux aux pays les plus démunis. Ces droits de tirage spéciaux représentent la monnaie de réserve utilisée par le FMI. Les ONG insistent particulièrement sur cette demande, souhaitant que cette promesse se concrétise et permette une aide financière réelle aux pays les plus pauvres.

Les ONG internationales appellent à une réforme de la finance internationale lors des réunions du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech

Alors que les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) se tiennent à Marrakech, plusieurs ONG internationales ont appelé les dirigeants du G20 à accélérer la réforme de la finance internationale pour mieux faire face aux défis de la crise climatique et des pandémies.

Les signataires d’une lettre ouverte adressée aux ministres du G20 et aux donateurs majeurs présents à Marrakech estiment que « le temps presse et de modestes progrès graduels ne seront pas suffisants ». Ils pressent les dirigeants à « poser les fondations d’une planète vivable et prospère ». Parmi ces signataires se trouvent des représentants d’associations telles que Global Citizen, ONE Campaign, Pandemic Action Network et E3G.

Une réforme nécessaire pour répondre aux crises mondiales

Les réunions annuelles du FMI et de la BM se tiennent du 9 au 14 octobre au Maroc, alors que ces institutions cherchent à se réformer pour mieux répondre aux défis du changement climatique, des pandémies et des catastrophes naturelles.

Les ONG demandent notamment un triplement des financements des banques de développement multilatérales d’ici 2030, ainsi que la concrétisation de la promesse de réallouer aux pays pauvres 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS), la monnaie de réserve du FMI.

Un autre point soulevé est la nécessité d’un engagement du G20 et des pays riches pour mettre fin aux subventions en faveur des énergies fossiles d’ici 2025. Les ONG proposent également une révision rapide du « cadre commun » du G20 afin de renégocier la dette des pays en difficulté et de permettre la suspension immédiate des créances à la demande d’un pays.

Des attentes élevées pour des mesures concrètes

Friederike Röder, de l’ONG Global Citizen, exprime son espoir de voir « un progrès mesurable de la Banque mondiale et du FMI sur plusieurs sujets ». Elle souligne la nécessité de « beaucoup plus de financements pour le développement, le climat, et pas seulement des promesses », ainsi qu’un plan d’action chiffré et ambitieux.

Les dirigeants du G20 ont donc la responsabilité d’accélérer la réforme de la finance internationale pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique et les pandémies. Les attentes sont élevées pour que des mesures concrètes soient prises afin de garantir une planète vivable et prospère pour les générations futures.

Il est maintenant temps d’agir et de mettre en œuvre des politiques financières mondiales qui favorisent la durabilité et la résilience face aux crises émergentes. La réforme de la finance internationale est essentielle pour assurer un avenir durable pour tous.

Réchauffement climatique : le FMI appelle le privé à doubler ses investissements dans la transition écologique

Selon le Fonds monétaire international, l’objectif d’atteindre la neutralité carbone nécessite 2 000 milliards de dollars d’investissement annuels. Un montant que les États ne pourront pas assumer seuls.

En résumé, les ONG internationales appellent les dirigeants du G20 à accélérer la réforme de la finance internationale pour mieux faire face à la crise climatique et aux pandémies. Les attentes sont élevées pour des mesures concrètes lors des réunions du FMI et de la BM à Marrakech. Les ONG demandent notamment une augmentation des financements pour le développement et le climat, ainsi qu’une réduction des subventions aux énergies fossiles. Il est temps d’agir et de mettre en place des politiques financières durables pour assurer un avenir prospère pour tous.