La Ville propose un guide de l’urbanisme résilient qui encourage les promoteurs immobiliers à participer à la construction de quartiers écologiques, en intégrant des espaces naturels de qualité. Ce guide présente une combinaison d’espaces naturels sélectionnés et de quartiers en cours de développement ou en rénovation urbaine. Il vise à encourager la construction d’espaces urbains durables et résilients, qui répondent aux besoins des habitants tout en préservant l’environnement. Cette initiative vise à favoriser la co-construction entre les autorités municipales et les promoteurs immobiliers, afin de concevoir des quartiers plus respectueux de l’environnement.
Floirac : un nouveau quartier résilient prend forme
Au bord de la rue Jules-Guesde, les grues trônent, avant et après le passage de Charles III. Livraison espérée en 2025 : l’aménageur-promoteur Signature et ses collègues Adim et Bouygues construisent sur le site d’un ancien négociant 270 logements à 600 m de la Garonne, à deux pas du bourg. Entre l’arrivée prochaine des nouveaux quartiers d’Euratlantique sur les berges et la rénovation urbaine du quartier Dravemont sur le coteau, un projet immobilier « moyen » exemplaire des enjeux du guide de l’urbanisme résilient, produit par la majorité de gauche plurielle.
Espaces publics et économie aussi
« Infléchir les projets immobiliers et d’aménagement vers la transition écologique pour un équilibre entre les nouvelles densités et l’identité ville-nature de notre territoire », résume Hélène Barbot, adjointe à l’urbanisme. Et de prendre l’îlot Dulong comme exemple d’urbanisme négocié. « Une résidence seniors était envisagée, nous avons incité à privilégier de l’intergénérationnel social », explique-t-elle. « Nous avons travaillé ensemble l’accessibilité des prix, la végétalisation et des sentes publiques traversant les îlots. »
Le label municipal, nanti de visibilité et accompagnement, sera décerné aux réalisations cochant toutes ces cases. « Toutes ne l’auront pas et seront validées quand même, c’est une incitation », rappelle l’adjointe. Si Bordeaux s’est engagée dans cette démarche, à Floirac on fait remarquer que guide et label ne concernent pas ici que les constructions mais aussi l’aménagement d’espaces publics ou encore l’économie et les entreprises. « Le développement de l’économie sociale et solidaire ou le réemploi des matériaux seront ainsi valorisés », ajoute Hélène Barbot.
L’exemple de la place Dulong
L’autocritique est de mise. De l’autre côté de la rue Jules-Guesde, l’aménagement de la nouvelle place Dulong devant le groupe scolaire Mitterrand est presque terminé. Le parvis public, minéral donc îlot de chaleur sans usage construit il y a seulement dix ans a été repris : végétalisation, cheminements, jeux d’eau. Même chose pour l’esplanade des libertés dans le quartier Libération dont le renouvellement urbain effectué à la fin des années 2000, sous l’égide de l’État (Anru) mais aussi de la Ville de la même couleur politique qu’aujourd’hui. « La transition écologique n’était pas une préoccupation aussi
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