De quelle manière les intelligences artificielles opèrent-elles ? Est-il judicieux de leur accorder sa confiance ? Sihem Amer-Yahia, qui occupe le poste de directrice de recherche au sein du CNRS et qui a une expertise approfondie dans le domaine des IA, échange avec les étudiants des collèges Emile Combes, localisé en Gironde, André Derain, situé dans les Yvelines, ainsi que Jean Perrin, établi dans les Hauts-de-Seine.
L’intelligence artificielle : entre promesse et interrogation
Alors que le Parlement européen a récemment adopté une loi pour encadrer l’usage de l’intelligence artificielle, de nombreuses questions continuent de se poser sur les origines, le fonctionnement et l’impact de cette technologie révolutionnaire. Le vrai ou faux junior a donc décidé d’explorer ces questions en interrogeant Sihem Amer-Yahia, directrice de recherche au CNRS et experte en informatique.
D’où viennent les ressources de l’IA ?
L’intelligence artificielle, qui vise à imiter l’intelligence humaine à travers des machines, repose sur un ensemble de techniques et d’idées. Si certaines IA récentes comme ChatGPT ont fait sensation, il faut se rappeler que les premières intelligences artificielles ont vu le jour dans les années 1950. Pour que ces IA fonctionnent, elles ont besoin de données pour s’entraîner, d’algorithmes pour les traiter et de ressources en calcul pour les stocker.
Une IA peut-elle avoir tort ?
Une question centrale se pose : une intelligence artificielle peut-elle commettre des erreurs ? En réalité, si une IA ne dispose pas de données sur un sujet, elle ne pourra pas répondre correctement. De plus, les avancées rapides dans ce domaine nécessitent des mises à jour fréquentes pour éviter les faux pas.
Peut-elle usurper une identité ?
L’une des préoccupations majeures concerne la capacité des IA à produire des deepfakes, c’est-à-dire des contenus falsifiés donnant l’impression qu’une personne a dit ou fait quelque chose qu’elle n’a jamais fait. Ces manipulations peuvent être source de désinformation et de confusion dans l’opinion publique.
Quelles professions pourraient être remplacées par l’IA ?
La crainte de voir des emplois disparaître au profit des IA n’est pas infondée. Cependant, Sihem Amer-Yahia souligne que l’IA peut aussi être un outil d’assistance pour augmenter les capacités des professionnels, plutôt que de les remplacer totalement. Certains métiers, comme celui de professeur, sont moins menacés car l’aspect humain reste essentiel dans leur exercice.
L’IA peut-elle ressentir des émotions ?
La question de savoir si l’IA pourrait dépasser l’intelligence humaine reste un sujet de débat. Si les machines sont capables d’une réflexion rapide et peuvent traiter de gros volumes de données plus efficacement que les humains, leur capacité à ressentir des émotions reste limitée. L’IA peut cependant susciter des émotions chez les individus à travers ses créations, sans pour autant en ressentir elle-même.
En somme, l’intelligence artificielle continue d’interroger, de fasciner et d’inquiéter, ouvrant la voie à de nouveaux défis et opportunités pour l’avenir de notre société.
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