Le sénateur LR met en garde contre le fait que son parti votera contre le texte si l’article 3 concernant les métiers « en tension » est réintroduit.
La réforme sur l’immigration adoptée par le Sénat : des voix discordantes
Mercredi 15 novembre, Gérard Larcher, président du Sénat et sénateur LR des Yvelines, a estimé sur France Inter qu’il n’y avait pas de majorité à l’Assemblée nationale pour examiner et modifier la réforme sur l’immigration adoptée en première lecture au Sénat. En effet, cette réforme a été soutenue par une large majorité de sénateurs, avec 210 voix pour et 115 voix contre.
De son côté, le projet de loi immigration a été vivement critiqué pour avoir supprimé l’aide médicale d’État (AME) et l’avoir remplacée par une aide médicale d’urgence (AMU), une décision qui a suscité des réactions mitigées parmi les acteurs de la santé et les associations. Cette modification a été considérée comme un durcissement de la réforme initiale proposée par le gouvernement.
En réaction à cette réforme, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a déclaré que la majorité au pouvoir sera susceptible de revenir sur un certain nombre de dispositions introduites par les sénateurs. Les associations de santé et les professionnels du secteur ont également exprimé leur inquiétude, soulignant que cette mesure aurait un effet délétère sur le système de santé en France.
Quant à l’article 3 du projet de loi, il a suscité des débats houleux, et Gérard Larcher a annoncé que Les Républicains ne voteront pas le texte si les députés tentent de le réintroduire, affirmant que cette position est claire et a été maintenue depuis le mois de mars.
Malgré les critiques, Gérard Larcher a défendu la réforme, soulignant que le système proposé par le Sénat est similaire à celui en vigueur dans d’autres pays européens, en particulier en Europe du Nord. Il a également mis en avant la nécessité de reconduire vers le travail les Français ainsi que les étrangers en situation régulière pour favoriser l’intégration.
La réforme sur l’immigration devra maintenant être examinée à l’Assemblée nationale, où le gouvernement pourrait rencontrer des oppositions de la part des députés.
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