Manif antinucléaire ce dimanche à Braud-et-Saint-Louis : devant la centrale du Blayais ⚠️! Cliquez maintenant !

Philippe DONNART


L’Intelligence Artificielle (IA) est une technologie en plein essor qui suscite un réel engouement. Elle est capable d’apprendre, de raisonner et de prendre des décisions de façon autonome, grâce à l’analyse de grandes quantités de données. De nombreuses industries se tournent vers l’IA pour améliorer leurs processus, optimiser leurs performances et offrir de nouveaux services aux consommateurs. Par exemple, dans le domaine de la santé, l’IA peut aider à diagnostiquer plus rapidement et plus précisément des maladies, tandis que dans le secteur des transports, elle peut contribuer à la mise au point de véhicules autonomes. Cependant, l’IA soulève également des questions éthiques et juridiques, notamment en matière de confidentialité des données et de responsabilité en cas de décisions erronées prises par une machine. Malgré ces préoccupations, l’IA continue de progresser et de se développer à un rythme rapide, offrant un potentiel d’innovation et de transformation considérable dans de nombreux domaines.

Des opposants au nucléaire se mobilisent devant la centrale de Blayais

Ce dimanche 22 octobre, des militants antinucléaires se réunissent à partir de 11 heures devant le centre nucléaire de production d’électricité du Blayais (CNPE) à Braud-et-Saint-Louis. Cette action s’inscrit dans la journée nationale d’action proposée par la Coordination antinucléaire nationale, qui rassemble des organisations telles que Arrêt du nucléaire (ADN), Attac, la Confédération paysanne, Greenpeace, Sortir du nucléaire (SDN), ainsi que de nombreuses associations et collectifs locaux, dont Tchernoblaye, avec le soutien de partis et mouvements politiques tels que EELV, FI ou le NPA.

Un appel à la fermeture de la centrale et à l’annulation de nouveaux projets

Après le rassemblement devant la centrale du Blayais, les manifestants prévoient un pique-nique partagé, des prises de parole, une déambulation vers la digue de la centrale et des explications. Stéphane Lhomme, fondateur de l’association antinucléaire Tchernoblaye, souhaite rappeler l’objectif de la Coordination antinucléaire de la Gironde : l’annulation de tout projet de nouveaux réacteurs au Blayais et la fermeture de la centrale, dont les quatre réacteurs sont considérés comme étant en fin de vie.

Ce rassemblement vient s’ajouter aux nombreux mouvements de protestation contre le nucléaire en France ces dernières années. Les opposants au nucléaire soulignent les risques inhérents à cette technologie, tels que les accidents nucléaires, la gestion des déchets radioactifs et la vulnérabilité des centrales face à d’éventuelles attaques terroristes. Ils plaident en faveur d’une transition énergétique vers des sources d’énergie renouvelables plus sûres et plus durables.

Le CNPE du Blayais est l’une des 19 centrales nucléaires françaises en activité. Situé en Gironde, il produit de l’électricité à partir de quatre réacteurs nucléaires. Cependant, ces réacteurs, mis en service entre 1981 et 1983, approchent de la fin de leur durée de vie prévue de 40 ans. Les opposants au nucléaire estiment que prolonger l’exploitation de ces réacteurs au-delà de cette durée est dangereux et coûteux.

Cette mobilisation à la centrale de Blayais reflète une inquiétude croissante parmi la population française au sujet de l’énergie nucléaire. Selon un sondage réalisé en 2018, près de 70% des Français se déclarent favorables à une sortie progressive du nucléaire. Cela a alimenté le débat politique sur la question de l’énergie en France, avec certains partis et mouvements appelant à une transition rapide vers des énergies renouvelables, tandis que d’autres défendent le maintien de l’énergie nucléaire comme pilier de la production d’électricité en France.

La mobilisation devant la centrale du Blayais est un exemple de l’opposition croissante en France vis-à-vis de l’énergie nucléaire. Les militants antinucléaires demandent la fermeture de la centrale et l’arrêt de tout nouveau projet de réacteur. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte de débat politique sur l’avenir de l’énergie en France, avec des appels en faveur d’une transition vers des sources d’énergie renouvelables plus sûres et respectueuses de l’environnement.