Depuis le début de l’année 2023, les données collectées indiquent que 14 558 hectares ont été détruits par les incendies, ce qui représente une diminution considérable par rapport aux 72 000 hectares brûlés l’année précédente. Cette baisse est d’autant plus notable lorsque l’on compare ces chiffres à la moyenne annuelle des 15 dernières années, qui s’établit aux alentours de 15 000 hectares.
La France fait figure d’exception cet été par rapport à d’autres pays touchés par des incendies dévastateurs. En effet, malgré les forêts calcinées au Canada et les îles grecques ravagées par les flammes en Méditerranée, notre pays a connu une saison estivale moins ravageuse que l’année précédente. Les autorités ont enregistré 14 558 hectares brûlés depuis le début de l’année, contre 72 000 l’année dernière, alors que la moyenne annuelle des 15 dernières années se situe autour de 15 000 hectares.
Selon Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), on ne peut plus vraiment parler de saison des feux de forêt. En effet, il y a eu de nombreux incendies en début d’année, avec près de 10 000 hectares brûlés, ce qui n’avait jamais été observé auparavant. Toutefois, grâce à une doctrine d’attaque massive sur les feux naissants, de moins de cinq hectares, il a été possible de les contenir.
Trois facteurs ont contribué à cette amélioration de la situation cet été. Tout d’abord, il y a eu des précipitations à la fin du printemps, ce qui a bénéficié à la végétation de la partie nord de la France en début d’été. Ensuite, les moyens de lutte et de prévention ont été fortement mobilisés, permettant d’intervenir rapidement sur les feux naissants. Enfin, la population a une meilleure prise de conscience du risque des feux de forêt, ce qui contribue à une meilleure prévention.
Dans des départements comme les Pyrénées-Orientales et la Corse-du-Sud, où sévit une sécheresse historique, les dégâts ont été limités. En revanche, en Haute-Corse, 261 hectares ont brûlé, contre 594 hectares l’été dernier. Dans le Var, où 29 feux de forêt ont été recensés, seuls 11 hectares ont été détruits. Ces chiffres témoignent d’une certaine réussite dans la lutte contre les incendies cet été.
Cette amélioration est notamment due aux mesures prises après les brasiers de l’été dernier. Le président Emmanuel Macron avait annoncé une « stratégie nouvelle » avec des moyens supplémentaires. Les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) ont prépositionné pompiers et équipements dans les zones à risques. De plus, neuf avions ou hélicoptères supplémentaires ont été déployés, portant la flotte d’appareils à 47 en 2023. La Gironde, particulièrement touchée l’année dernière, a bénéficié de renforts en termes d’hélicoptères, de bombardiers d’eau et d’avions. Enfin, la détection précoce des incendies a été renforcée grâce à l’utilisation de drones, de caméras de vidéosurveillance, de tours de guet et de patrouilles.
Malgré cette amélioration, il reste important de rester vigilant et préparé face au risque des feux de forêt. Les autorités doivent continuer à mobiliser les moyens nécessaires pour lutter contre ces incendies et sensibiliser la population à la prévention. En effet, une année plus intense en termes de grands feux pourrait mettre à l’épreuve ces nouveaux moyens mis en place. Il est donc essentiel de rester mobilisés et de ne pas relâcher nos efforts dans la lutte contre les incendies.
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