Le dimanche 22 octobre, les antinucléaires se sont rassemblés devant la centrale du Blayais, située en Gironde, dans le cadre d’une journée nationale d’actions. Leur objectif était de protester contre la prolongation des réacteurs les plus anciens et l’éventualité de voir la France adopter le modèle EPR2. Un petit groupe de manifestants s’est donc réuni pour exprimer leur désaccord et leurs inquiétudes face à ces décisions.
Le mouvement antinucléaire en Gironde en petite forme
Le mouvement antinucléaire en Gironde, représenté par Stéphane Lhomme, figure emblématique de l’association Tchernoblaye, admet que le mouvement est en déclin. Un appel à manifester devant la centrale nucléaire du Blayais a été lancé pour le dimanche 22 octobre, mais seulement une vingtaine de personnes se sont présentées. Malgré cela, Stéphane Lhomme reste optimiste et espère organiser des manifestations plus importantes au printemps prochain.
Les antinucléaires ont actuellement deux enjeux majeurs. Le premier concerne la prolongation des réacteurs les plus anciens, dont la centrale de Braud-et-Saint-Louis fait partie. Ces réacteurs de 900 MW, en service depuis environ quarante ans, doivent passer par une visite décennale afin d’obtenir l’autorisation d’exploitation pour une durée de cinquante ans.
Le deuxième enjeu concerne le programme de construction de trois paires d’EPR2, annoncé par Emmanuel Macron, qui devraient être implantées à côté des centrales déjà existantes de Penly, Gravelines, Bugey et Tricastin. Cette proximité avec les réacteurs existants évite les oppositions, selon Stéphane Lhomme.
Le député bordelais Loïc Prud’homme, présent lors de la manifestation, exprime quant à lui sa frustration face au retard pris pour se désengager du nucléaire. Il critique les sommes colossales dépensées pour maintenir le statu quo énergétique, alors que cet argent pourrait être utilisé pour investir dans les énergies renouvelables.
Tout pour les énergies renouvelables
Loïc Prud’homme estime que les coûts engendrés par une transition énergétique vers les énergies renouvelables ne sont pas un obstacle insurmontable. Il fait référence à l’argent dépensé pour le bouclier tarifaire et les fournisseurs alternatifs, et propose de le réorienter vers des investissements dans les énergies propres.
Les antinucléaires girondins reconnaissent les difficultés que la fermeture des réacteurs du Blayais entraînerait pour le territoire. Cependant, ils estiment qu’il est important de prévoir cette transition et de maintenir un grand nombre de postes pour le démantèlement de la centrale nucléaire.
Malgré la faible mobilisation actuelle, Stéphane Lhomme garde espoir et compte relancer le mouvement antinucléaire avec des manifestations plus importantes dans les mois à venir.
Actif depuis deux décennies, je suis un cybemilitant passionné, éclairant la toile de mes révélations. À travers mon site dédié à l’actualité, je dévoile des vérités souvent tues, bravant les obstacles pour un journalisme transparent. Ma détermination a érigé une plateforme incontournable pour les quêteurs d’informations authentiques.