Les autorités ont signalé que Rio de Janeiro a connu une vague de chaleur intense, enregistrant un nouveau record de température ressentie de 58,5 °C mardi. Cette vague de chaleur a frappé la mégapole brésilienne, provoquant des conditions météorologiques extrêmes. Le record de chaleur a suscité des inquiétudes quant aux effets du changement climatique dans la région, et a entraîné des mesures de précaution de la part des autorités locales.
Vague de chaleur extrême au Brésil avec des températures frôlant les 60 degrés
Une grande partie du Brésil est actuellement touchée par une vague de canicule. En effet, l’Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 États du sud-est, du centre-ouest et d’une partie du nord du pays, ainsi que la capitale Brasilia en alerte maximale. La température ressentie a atteint un record de 58,5 °C, selon le système Alerta Rio, soit la plus haute depuis le début des relevés en 2014. À Brasilia, la température la plus élevée pour un mois de novembre depuis 1962 a été enregistrée avec 37,3 °C.
En outre, à Sao Paulo, la deuxième plus grande métropole d’Amérique latine, une température de 37,7 °C a été observée, la deuxième plus élevée de son histoire. Cette vague de chaleur a provoqué une consommation record d’électricité avec un pic de 101 400 mégawatts mardi, lundi déjà cette consommation avait dépassé pour la première fois la barre des 100 000 mégawatts.
Impact du phénomène El Niño
Cette vague de chaleur s’explique en partie par le phénomène climatique El Niño. Il a entraîné des événements météorologiques extrêmes dans tout le pays, avec une sécheresse record dans la région de l’Amazonie et des inondations accompagnées de cyclones dans le sud.
La sécheresse a notamment contribué à l’ampleur des incendies dans le Pantanal, la plus grande zone humide du monde, avec des conséquences désastreuses pour la région et sa faune et sa flore.
En conséquence, le nombre de jours de chaleur extrême menace de plus en plus de personnes dans le monde. Les prévisions les plus récentes indiquent que, d’ici 2050, cinq fois plus de personnes pourraient mourir de la chaleur si aucune mesure n’est prise rapidement.
C’est pourquoi il est important que des actions soient menées pour s’adapter à cette situation et contrer les effets de la chaleur extrême. Il est nécessaire d’investir dans des solutions durables pour la production d’énergie, d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et des systèmes de transport, et de mettre en place des systèmes d’alerte précoce pour protéger les populations contre les vagues de chaleur.
Il est également essentiel de renforcer les systèmes de santé pour faire face à ces nouvelles menaces. Une meilleure surveillance des maladies liées à la chaleur, une meilleure formation du personnel de santé et une sensibilisation accrue du public sont autant de mesures qui pourraient sauver des vies à l’avenir.
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