Anne Hidalgo, Maire de Paris, a récemment choqué en annonçant que la vitesse sur le périphérique parisien serait abaissée à 50 km/h à partir de septembre 2024. Cette décision a été prise dans le cadre du plan climat visant à réduire la pollution. La Mairie de Paris affirme que cette baisse de vitesse de 70 à 50 km/h aura un impact positif sur la qualité de l’air, mais une étude de l’ADEME remet en question cette affirmation.
Hausse de la pollution à Paris
La pollution de l’air, une menace palpable pour les enfants parisiens
« Comment accepter que des gamins qui vivent à proximité des autoroutes urbaines que sont les périphériques suffoquent à coup de crise d’asthme en particulier dans les quartiers populaires dans Paris ? » s’interroge Dan Lert, adjoint chargé de la transition écologique de la ville de Paris sur France Info. Mais quel impact aurait vraiment une baisse de 20 km/h sur le périphérique parisien ?
Baisse de la vitesse, quel impact ?
Selon une étude de l’ADEME “Impacts des limitations de vitesse sur la qualité de l’air, le climat, l’énergie et le bruit” de février 2014, la limitation de la vitesse a des effets positifs sur les axes rapides type route ou autoroute. Ainsi, si on passe de 130 à 120 km/h, ou de 110 à 90, ou de 80 à 70 km/h, la majorité des études montre un effet positif sur les émissions et concentrations de polluants. Une baisse qui peut atteindre les 20% pour les oxydes d’azote et les PM10 et celle des concentrations de polluants dans l’air ambiant pouvant atteindre 8% selon les polluants.
La pollution atmosphérique à Paris est un problème de plus en plus sérieux. Les chiffres récents indiquent que la qualité de l’air dans la capitale française est de plus en plus mauvaise, mettant en danger la santé des citoyens, en particulier des enfants vivant près des grandes artères de circulation.
Un enfant parisien sur trois souffre d’asthme, une statistique alarmante qui montre l’urgence d’agir pour réduire la pollution atmosphérique. La pollution atmosphérique est causée par les émissions de gaz d’échappement des véhicules, les usines et d’autres sources industrielles, ainsi que par les émissions provenant du chauffage résidentiel.
Une étude récente a révélé que la pollution de l’air à Paris est responsable de milliers de décès prématurés chaque année. Les particules fines présentes dans l’air sont liées à une augmentation des maladies respiratoires, des crises d’asthme et des problèmes cardiaques.
La municipalité de Paris doit prendre des mesures urgentes pour réduire la pollution de l’air, en particulier en ce qui concerne la circulation automobile. La mise en place de zones à faibles émissions et la réduction des limitations de vitesse sur le périphérique parisien pourraient contribuer à améliorer la qualité de l’air et à protéger la santé des citoyens, en particulier des enfants.
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