Rendez-vous incontournable le 22 octobre : les antinucléaires à la Centrale du Blayais

Philippe DONNART


Le mouvement contre l’utilisation de l’énergie nucléaire a planifié une journée nationale d’activités qui se tiendra le dimanche 22 octobre. À partir de 11 heures, les participants se réuniront devant la centrale du Blayais pour exprimer leur opposition à cette source d’énergie.

Manifestation contre la candidature du Blayais pour un EPR2

La Coordination antinucléaire nationale, composée de plusieurs organisations, associations et collectifs, dont les Girondins de Tchernoblaye, prévoit une journée d’actions le dimanche 22 octobre. En Gironde, cela se traduira par un rassemblement devant la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis.

Foncier, sécurité, acceptabilité… Les défenseurs de la candidature du Blayais pour l’accueil de réacteurs nucléaires nouvelle génération portent une attention particulière aux critères de faisabilité. Les opposants font de même

Les manifestants prévoient un pique-nique partagé sur le site de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, en Gironde, où ils se rassembleront à partir de 11 heures le dimanche 22 octobre. Ils organiseront également une déambulation vers la digue qui entoure les quatre réacteurs pour les protéger des crues de l’estuaire. La Coordination antinucléaire de la Gironde se battra pour la fermeture de cette centrale, qui fait partie des plus anciennes du parc EDF et qui est actuellement en cours de sa quatrième visite décennale en vue d’une prolongation d’exploitation jusqu’à cinquante ans.

En plus de s’opposer à la prolongation de l’exploitation de la centrale de Braud-et-Saint-Louis, les antinucléaires s’opposent également à l’éventuelle implantation de nouveaux réacteurs EPR2 dans cette commune. Le gouvernement envisage en effet de lancer une série de trois paires d’EPR2 à Penly, Gravelines, et Bugey ou Tricastin, et le Blayais pourrait être concerné dans un second temps.

La situation alarmante de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis

La centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, située en Gironde, se trouve actuellement au cœur d’une controverse. En effet, la Coordination antinucléaire nationale, regroupant diverses organisations et collectifs, organise une journée d’actions pour protester contre cette centrale.

Depuis plusieurs années, les opposants à l’énergie nucléaire font valoir leurs inquiétudes concernant la centrale de Braud-et-Saint-Louis. Ces derniers soulignent les risques liés à la prolongation de l’exploitation de cette centrale, qui est l’une des plus anciennes du parc EDF. Ils mettent également en avant les dangers potentiels d’une éventuelle implantation de nouveaux réacteurs EPR2 dans cette commune.

La Coordination antinucléaire de la Gironde, en collaboration avec les Girondins de Tchernoblaye, a donc décidé de passer à l’action. Le dimanche 22 octobre, un rassemblement est prévu devant la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis. Malgré l’interdiction d’accéder aux bâtiments de la centrale, les manifestants ont prévu un pique-nique partagé sur le site et une déambulation le long de la digue qui entoure les réacteurs.

La fermeture de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis est la principale revendication des manifestants. Ils s’inquiètent des risques liés à la prolongation de son exploitation et demandent une transition vers des énergies plus propres et respectueuses de l’environnement.

Le gouvernement envisage pour sa part de lancer une série de trois paires d’EPR2 dans trois autres communes, avant de potentiellement étendre le projet au Blayais. Cette perspective inquiète les opposants, qui craignent pour la sécurité des habitants de la région.

Face à cette situation, il est important que les autorités prennent en compte les préoccupations des manifestants et évaluent les risques réels liés à la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis. La sécurité des populations doit toujours être la priorité absolue.