Antoine Monin, le directeur général de Spotify France, avait préalablement déclaré que la France ne serait plus une priorité pour Spotify avec l’introduction de cette taxe.
Spotify se retire de deux festivals suite à une nouvelle taxe sur le streaming musical
Suite à l’annonce de la mise en place d’une taxe sur le streaming musical en France à partir de 2024, Spotify France a décidé de se retirer financièrement de deux festivals de musique français, les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges. C’est Antoine Monin, le directeur général de Spotify France, qui a annoncé cette décision mercredi 20 décembre.
Sur la plateforme X (ex-Twitter), Antoine Monin a publié la décision de se retirer des festivals, déclarant : « Suite à l’annonce de la mise en place d’une taxe sur le streaming musical en France, nous avons le regret d’annoncer que Spotify France cessera de soutenir les Francofolies de la Rochelle et le Printemps de Bourges, à compter de 2024 financièrement et par le biais d’activations sur le terrain en faveur d’artistes émergents (le Chantier et les iNOUïs). »
Ces deux programmes, l’un rattaché aux Francofolies (Le Chantier) et l’autre au Printemps de Bourges (iNOUïs), visent à soutenir l’émergence de nouveaux artistes. Cette décision de retrait financier de la part de Spotify France vient en réaction à la mise en place de cette nouvelle taxe sur le streaming musical, prévue pour 2024.
Les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges sont deux festivals emblématiques de la scène musicale française, et le retrait financier de Spotify France pourrait avoir un impact sur la programmation et le soutien aux artistes émergents. Cette annonce soulève également des questions sur l’impact financier de la taxe sur le streaming musical sur l’industrie musicale en général.
Il est à noter que d’autres plateformes de streaming musical pourraient également être amenées à réévaluer leur soutien financier à des événements culturels en France, en réaction à cette nouvelle taxe. Les Francofolies de La Rochelle et le Printemps de Bourges devront donc trouver de nouvelles sources de financement pour maintenir leur programmation artistique et continuer à soutenir les artistes émergents dans les années à venir.
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