Selon Audrey Richard, présidente de l’Association nationale des DRH (ANDRH) en France, près de la moitié des femmes ont été confrontées à des violences sexistes et sexuelles au cours de leur carrière professionnelle. Cette statistique alarmante met en évidence le besoin urgent de prendre des mesures plus efficaces pour lutter contre ce fléau et soutenir les femmes victimes. Audrey Richard est déterminée à aller au-delà des simples paroles et à agir véritablement pour faire face à cette problématique. En tant que cheffe d’une organisation qui représente les responsables des ressources humaines, elle s’engage à promouvoir des politiques et des programmes visant à prévenir et à combattre ces violences. Son objectif est de s’assurer que les femmes se sentent soutenues, écoutées et protégées dans leur environnement professionnel. Par le biais de formations, de sensibilisation et de la mise en place de procédures adéquates, Audrey Richard souhaite créer un véritable changement culturel au sein des entreprises, afin que les violences sexistes et sexuelles ne soient plus tolérées. Cependant, elle reconnaît que ce combat nécessite la mobilisation de tous, hommes et femmes, ainsi qu’une réflexion collective pour créer un environnement de travail respectueux et égalitaire pour tous. En définitive, Audrey Richard est résolue à relever ce défi et à œuvrer pour une société où les femmes ne seront plus victimes de violences au sein de leur vie professionnelle.
Audrey Richard : Les entreprises et la lutte contre les violences faites aux femmes
Audrey Richard, présidente de l’Association nationale des DRH, souligne l’existence des violences dans le milieu professionnel ainsi que dans la vie personnelle. Cette problématique amène à se questionner sur le rôle des entreprises dans ces deux contextes.
Les bonnes pratiques à adopter et par où commencer ?
Pendant longtemps, l’association s’est interrogée sur sa prise en charge des violences domestiques. Cependant, avec le guide réalisé en collaboration avec l’ONG Femmes France, une réponse est apportée aux questions de prévention, d’accueil et d’actions concrètes.
La première étape consiste à savoir à qui s’adresser. Il est essentiel de détecter les signes de violence chez une femme, qu’elle soit salariée ou non. Bien que des hommes puissent également être victimes, statistiquement, ce sont davantage les femmes qui sont concernées. Les DRH ont dû faire face à ces problématiques pendant la période de confinement liée au Covid-19, où le travail s’est déplacé à domicile.
La formation : un enjeu clé
La formation est un moyen essentiel de prévention. Elle doit commencer par les membres de l’équipe dirigeante afin de favoriser une prise de conscience collective et de promouvoir de bons comportements. En cas de mauvais agissements, il est nécessaire d’agir immédiatement et de proposer des actions concrètes. De nombreuses entreprises ont déjà mis en place des formations sur ce sujet.
Il est également recommandé de nommer des référents au sein des entreprises. Ces relais de proximité sont chargés d’écouter et de recueillir la parole des victimes, puis de trouver des solutions adaptées. Les DRH peuvent également travailler avec les partenaires sociaux pour mettre en place des accords et des mesures concrètes d’aménagement. Certains DRH proposent même à leurs employés victimes de maltraitance d’utiliser leur temps de travail pour porter plainte ou effectuer des démarches administratives.
Lutter contre les violences au sein de l’entreprise
Lorsqu’une situation de violence survient au sein d’une entreprise, il est primordial de la reconnaître et d’être à l’écoute. Une enquête doit être diligentée rapidement et, si les faits sont avérés, des sanctions doivent être prises.
La féminisation des équipes dirigeantes comme levier de changement
La féminisation des équipes dirigeantes est souvent évoquée comme un moyen de réduire les violences faites aux femmes. Cependant, Audrey Richard souligne que le sujet est avant tout une question de société et que la responsabilité incombe aux entreprises de garantir la santé et la sécurité de leurs employés. L’Association nationale des DRH s’engage à aller encore plus loin pour aider les femmes victimes.
La discrimination salariale et l’index égalité homme/femme
La discrimination salariale est également un aspect à prendre en compte. Les femmes sont rémunérées en moyenne 4% de moins que les hommes pour des postes et des temps de travail comparables. L’index égalité homme/femme, créé pour mesurer ces écarts, est en constante évolution. Les DRH mettent en place des actions pour réduire ces différences salariales et favoriser l’égalité entre les employés hommes et femmes.
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