Le gouvernement a annoncé sa nouvelle approche pour gérer les troubles du neurodéveloppement (TND). Cela implique de nouvelles politiques et initiatives visant à mieux soutenir les personnes souffrant de ces troubles. Cette stratégie découle probablement d’une analyse approfondie des besoins et des lacunes actuelles dans la prise en charge des TND. En mettant en place cette nouvelle stratégie, l’exécutif espère améliorer la qualité de vie des personnes concernées et offrir des solutions plus efficaces pour faire face à ces troubles.
Le gouvernement débloque 680 millions d’euros pour le nouveau plan sur les troubles du neurodéveloppement
Le gouvernement a annoncé un nouveau plan sur les troubles du neurodéveloppement (TND) qui verra le déblocage de 680 millions d’euros entre 2023 et 2027. Cette nouvelle stratégie élargit la précédente, qui était centrée uniquement sur l’autisme, pour inclure d’autres troubles comme les troubles de l’attention, du comportement, la dyslexie, etc.
Tous les enfants, quel que soit le trouble du neurodéveloppement, pourront bénéficier de ce nouveau plan, selon Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées. Elle a déclaré que cela permettra d’éviter aux familles d’être dans la détresse en ne sachant pas quel est le problème de leur enfant.
Création d’un service public de repérage et d’accompagnement précoce
Ce plan s’appuiera sur les plateformes de coordination et d’orientation telles que les ergothérapeutes, les psychologues, les psychomotriciens, les orthophonistes, etc. L’objectif est d’empêcher les « sur-handicaps » en posant un diagnostic de qualité le plus tôt possible pour une meilleure prise en charge. Le carnet de santé des enfants inclura désormais un livret de repérage des signes de développement inhabituel.
Une enveloppe de 185 millions d’euros sera allouée pour améliorer le diagnostic chez les enfants et les adolescents, avec un focus particulier sur la tranche d’âge 0-6 ans. Le plan prévoit également le renforcement des services de repérage tardif afin d’augmenter les diagnostics au-delà de 12 ans, pris en charge par l’Assurance-maladie. Il permettra aussi de former tous ceux qui travaillent au contact des enfants en France, y compris les professionnels de crèches, les assistantes maternelles, et les professionnels de l’Éducation nationale. Une formation sera également proposée aux parents et aux aidants.
Près de 400 nouvelles classes adaptées supplémentaires
Pour adapter au mieux la scolarité des enfants concernés, 380 nouvelles classes adaptées supplémentaires seront ouvertes, dont 100 consacrées aux enfants atteints de Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) / DYS (DYSlexie, DYSgraphie, DYSpraxie, DYSorthographie, DYScalculie) au collège-lycée. Le nouveau plan prévoit également l’ouverture de 50 nouveaux établissements de petites tailles pour accompagner les adultes autistes.
La recherche sera également renforcée, avec une augmentation du financement des cinq centres d’excellence, l’ouverture d’un sixième et la création d’un institut hospitalo-universitaire pour le cerveau de l’enfant à Paris. Une enveloppe de 50 millions d’euros sera débloquée pour la recherche scientifique.
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