Syndicats de joueurs : « On détruit le football avec les blessures et les cadences infernales »

Philippe DONNART


Les syndicats des joueurs de football au niveau national expriment leur inquiétude suite à une série de blessures pendant la récente pause internationale. Ces blessures sont survenues alors que les joueurs étaient avec leur équipe nationale. Les syndicats mettent en cause les calendriers surchargés des compétitions.

Une épidémie de blessures dans le monde du football

Certaines grandes stars du football ont récemment rejoint l’infirmerie après avoir été blessées en jouant pour leur équipe nationale. Des noms tels que Marquinhos, Vinicius, Camavinga, Zaïre-Emery, Haaland, Machado, Gavi, Todibo font partie de la longue liste de joueurs ayant subi des blessures ces jours-ci.

La fréquence des matchs est un facteur clef

Une étude réalisée par le cabinet d’assurance Howden a révélé que le nombre de blessures avait augmenté après la Coupe du monde au Qatar 2022. Cette augmentation est attribuée au rythme effréné de matches, avec une moyenne de trois rencontres par semaine depuis le début de la saison. Ces chiffres alarmants apparaissent d’autant plus inquiétants lorsque l’on considère le bien-être des joueurs professionnels.

Les joueurs se manifestent

L’ex-international français Raphaël Varane a récemment pris la décision de se retirer de l’équipe nationale en raison de l’épuisement physique et mental. D’autres joueurs, comme Aurélien Tchouaméni, ont également soulevé des inquiétudes concernant les calendriers surchargés. La dictature des instances Joueurs, entraîneurs et membres de l’UNFP dénoncent l’attitude des instances dirigeantes, qu’ils accusent de négliger la santé des joueurs. Les accords entre ces instances et les représentants de clubs professionnels sont souvent conclus au détriment des joueurs, qui doivent ensuite subir des calendriers surchargés, mettant en péril leur santé physique et mentale. Des solutions en cours de discussion Les joueurs sont en train de mener un dialogue avec l’UEFA pour résoudre ce problème et garantir leur bien-être. Des discussions sont en cours pour réduire le temps additionnel en match, dans le but de soulager les joueurs. Ces avancées sont considérées comme une victoire, mais des améliorations supplémentaires sont nécessaires pour préserver le « beautiful game », comme dit le président de la FIFA, Gianni Infantino.