Co-Actions, une coopérative formée par des entrepreneurs salariés, travaille activement pour encourager les membres du conseil de Bordeaux Métropole à s’investir dans la promotion de l’installation de nouveaux agriculteurs en milieu urbain.
Des rats des champs pour nourrir les rats des villes
À Bègles, la coopérative Co-Actions a lancé une initiative originale visant à permettre aux rats des villes de se nourrir grâce aux rats des champs. Lors de son festival sur le futur du travail, elle a également ouvert le débat sur l’agriculture urbaine et périurbaine dans la métropole bordelaise. Les intervenants ont plaidé en faveur de l’engagement des élus pour la mise en place de dispositifs favorisant l’installation de nouveaux agriculteurs.
Le contexte est complexe car l’agriculture, en particulier périurbaine, est en pleine transition entre deux époques. Selon Cécile Marsan, directrice de la coopérative Co-Actions, en France, 60% des nouveaux agriculteurs ne sont pas issus du milieu agricole et sont souvent en reconversion professionnelle.
Cette nouvelle génération d’agriculteurs apporte de nouvelles attentes, de nouvelles méthodes de travail et des modes de vie que l’agriculture traditionnelle n’avait pas encore assimilés. Pour ne pas perdre ce précieux potentiel qui contribue à une alimentation saine pour les habitants des villes, il est essentiel de leur apporter l’aide dont ils ont besoin. C’est ce que souligne la directrice de la coopérative Co-Actions, dont le siège est situé à Bègles. Elle prend notamment l’exemple de la situation en Gironde, où de nombreux vignerons cherchent à convertir une partie de leurs vignes, destinées à l’arrachage, en cultures polyvalentes.
Dans cette optique, Co-Actions propose divers accompagnements dans un esprit coopératif. L’une des solutions avancées par la coopérative est le salariat, tout en maintenant un statut d’entrepreneur pour les agriculteurs. Bordeaux Métropole a initié des expérimentations en facilitant l’installation des agriculteurs, malgré le manque de terrains disponibles.
En rémunérant les agriculteurs pour leur travail plutôt que pour leur capital foncier, il serait possible de favoriser une alimentation saine et locale, en circuit court. C’est du moins l’opinion de Marc Dufumier, ingénieur agronome. Il reste donc encore beaucoup à faire pour promouvoir et développer l’agriculture urbaine et périurbaine, mais les initiatives comme celle de Co-Actions sont encourageantes.
La coopérative Co-Actions continue de vouloir œuvrer en ce sens et espère que les élus s’engageront réellement pour soutenir l’agriculture en milieu urbain et périurbain. L’installation de nouveaux agriculteurs et la mise en place de dispositifs favorables sont essentiels pour assurer une alimentation saine et durable pour les habitants des villes.
Des maraîchers pour alimenter les cantines de la rive droite bordelaise
Dans la même lignée, des néopaysans ont lancé les « Jardins garonnais » en Gironde. Ce projet de maraîchage biologique vise notamment à approvisionner la restauration collective à Cenon, Lormont, Floirac et Bassens. Il s’agit d’une initiative encourageante pour favoriser une alimentation locale et de qualité dans les cantines scolaires et les institutions publiques.
Les maraîchers des « Jardins garonnais » s’inscrivent dans une démarche de circuit court, en proposant des produits frais, cultivés localement et sans pesticide. Cette initiative contribue également à la préservation de l’environnement en limitant les transports et en favorisant une agriculture respectueuse de la biodiversité.
Il s’agit là d’un pas de plus vers une alimentation plus responsable et durable, en mettant en avant la production locale et en promouvant les métiers de l’agriculture. Les maraîchers des « Jardins garonnais » espèrent ainsi inspirer d’autres initiatives similaires et encourager les consommateurs à privilégier les produits locaux et de saison.
Cette tendance vers une consommation plus consciente et respectueuse de l’environnement se manifeste de plus en plus. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la provenance des produits alimentaires et à leur mode de production. Les initiatives telles que celle des « Jardins garonnais » contribuent à répondre à cette demande en proposant des aliments frais, de qualité et respectueux de l’environnement.
Il est donc essentiel de continuer à soutenir et encourager ces initiatives locales, qui contribuent à une alimentation plus saine et durable pour tous. Les rats des champs, les maraîchers et les coopératives comme Co-Actions ont tous un rôle à jouer dans cette transition vers une alimentation plus responsable et respectueuse de l’environnement. Il est temps de cultiver le changement et de soutenir ces initiatives qui vont dans ce sens.
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