Attal donne quelques gages dans la colère des agriculteurs

Philippe DONNART


Gabriel Attal, Premier ministre, a cherché à répondre aux préoccupations des agriculteurs avant l’ouverture du Salon de l’agriculture. Il a abordé des sujets tels que la loi EGalim, les pesticides, la simplification et la compétitivité. Cependant, le monde agricole reste concentré sur des mesures concrètes et continue d’exercer une pression.

Un pas de plus vers l’apaisement de la colère agricole

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a pris la parole une nouvelle fois pour tenter d’apaiser la colère persistante des agriculteurs et répondre à leurs attentes avant l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris. Son objectif est d’éviter des mouvements musclés sur le site de la manifestation.

Pour donner le ton, Gabriel Attal a placé l’agriculture au rang des intérêts fondamentaux de la Nation, reconnaissant ainsi l’ampleur de la colère des agriculteurs et l’impact que cela a eu sur le pays. Cependant, la colère et la déception persistent malgré ses discours.

Le revenu agricole dans le viseur

La loi EGalim, visant à sanctuariser le revenu de l’agriculteur, n’a pas eu les effets escomptés. Les agriculteurs peinent à obtenir un revenu digne, ce qui a provoqué une multiplication des contrôles et des retards dans les signatures de contrats. Une mission parlementaire est mise en place pour revoir la copie de la loi EGalim et proposer des mesures visant à favoriser la construction du prix du produit à partir du coût de production.

Simplification et compétitivité

Certains départements ont remarqué une agitation des préfets pour remédier à la surtransposition administrative. Le Premier ministre propose une reconnaissance du secteur agricole comme « métier en tension », avec la possibilité d’avoir recours à de la main-d’œuvre étrangère et une exonération de cotisations patronales pour l’emploi saisonnier. Cependant, les contours de la protection de l’agriculture française contre la concurrence déloyale restent flous.

L’Écophyto prend un coup dans l’aile

Le gouvernement a cédé sur le plan Écophyto en mettant le plan « mis en pause » jusqu’au salon. Cette décision a suscité des contestations de la part des écologistes et des ONG qui remettent en cause la méthode de pondération des utilisations de pesticides.

Haro sur les freins à l’installation

Le renouvellement générationnel agricole est crucial pour garantir la souveraineté alimentaire. Cependant, les mesures proposées par le Premier ministre pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs ne parviennent pas à apaiser la colère persistante des agriculteurs.

En somme, malgré les efforts du gouvernement, la colère des agriculteurs demeure et ils ont l’intention de manifester au Salon de l’Agriculture pour exprimer leurs revendications et échanger de près avec le chef de l’État.

L’agriculture française : entre réformes et revendications

Depuis plusieurs mois, le secteur agricole en France est secoué par une colère persistante, symbolisée par des manifestations et des revendications des agriculteurs. Ces derniers dénoncent des difficultés croissantes liées à la rentabilité de leur activité et une réglementation perçue comme trop contraignante. Malgré les discours et les efforts du gouvernement pour apaiser cette colère, les agriculteurs restent mobilisés et déterminés à faire entendre leurs voix.

La question du revenu agricole est au cœur des préoccupations. La loi EGalim, censée garantir un revenu digne pour les agriculteurs, n’a pas produit les effets escomptés. Les agriculteurs peinent à obtenir un revenu décent, ce qui a suscité une multiplication des contrôles et des discussions autour de l’élaboration des prix des produits. Le secteur agricole fait également face à des enjeux de simplification administrative et de compétitivité, avec des mesures proposées par le gouvernement visant à reconnaître le secteur comme « métier en tension » et à favoriser l’emploi saisonnier.

Parallèlement à ces revendications, la question environnementale occupe une place prépondérante. La réduction de l’utilisation des pesticides et les mesures de transition écologique dans le secteur agricole sont des sujets de préoccupation majeurs, qui suscitent des débats et des contestations. Les propositions gouvernementales pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs ne parviennent pas à apaiser la colère persistante du monde agricole, qui s’apprête à exprimer ses revendications au Salon de l’Agriculture.

En somme, l’agriculture française fait face à des défis multiples et ses acteurs sont déterminés à se faire entendre pour faire valoir leurs droits et leurs attentes.