Une entreprise en Isère a récemment réalisé une percée significative dans le secteur de la construction en mettant au point le tout premier « béton de bois ». Ce matériau novateur et respectueux de l’environnement a rapidement captivé l’attention du groupe Lafarge, un acteur majeur de l’industrie. Cette découverte représente une petite révolution dans le domaine de la construction.
Un matériau innovant révolutionne l’industrie de la construction
Un matériau révolutionnaire, composé principalement de bois et d’une petite quantité de ciment, est en train de changer la donne dans l’industrie de la construction. Baptisé « TimberRoc », ce matériau novateur a été développé après plus de quinze années de recherche par une entreprise basée à Beaurepaire en Isère. Sa composition unique lui confère une empreinte carbone négative, une caractéristique incroyable pour un matériau de construction : « En piégeant le carbone séquestré par les arbres pendant plusieurs décennies dans le béton de bois sur une longue durée, nous obtenons ainsi un bilan carbone négatif », explique Laurent Noca, co-inventeur de la société CCB Greentech.
Une alternative écologique sans traitement chimique
Ce nouveau matériau, en plus d’être écologique, présente d’autres avantages. Il est un excellent isolant thermique et acoustique, surpassant largement le béton traditionnel sur ce point. De plus, il est trois fois plus léger que le béton conventionnel, facilitant ainsi sa manipulation et son transport. La technologie mise en place permet également la préfabrication en usine de murs porteurs et de dalles, ce qui réduit considérablement les délais de construction.
Fort de son succès, l’entreprise iséroise a déjà réalisé une soixantaine de bâtiments clé en main en France. Face à la demande grandissante, elle franchit un nouveau cap en proposant désormais une licence technologique aux industriels. Ces derniers pourront ainsi fabriquer, mettre en œuvre et commercialiser ce matériau révolutionnaire pour une multitude de projets, allant du logement aux bâtiments tertiaires, en passant par d’autres types de chantiers. « Grâce à toutes les connaissances que nous avons accumulées au cours des quinze dernières années, nous sommes en mesure de proposer cette licence technologique, ce qui va permettre d’élargir significativement la production de ce béton de bois innovant », ajoute Laurent Noca.
Face à sa reconnaissance et son succès, l’entreprise iséroise attire également l’attention des grands acteurs de l’industrie. En effet, la société cimentière Lafarge a récemment acquis une participation au capital de cette petite entreprise innovante, reconnaissant ainsi son potentiel transformateur dans le secteur de la construction.
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