Après avoir observé les agriculteurs biologiques, toutes les entreprises du secteur recherchent un soutien de la part des autorités publiques. La filière affirme qu’elle traverse des difficultés, principalement à cause de l’augmentation des prix de l’inflation.
La crise de la filière bio en France : une augmentation des prix qui fait fuir les consommateurs
Le nombre de producteurs se revendiquant bio ne cesse d’augmenter en France, cependant, la hausse des prix des produits biologiques fait fuir les clients. En effet, les produits bio sont déjà considérablement plus chers que les produits conventionnels, et l’augmentation générale des prix sur le marché agricole rend la situation encore plus difficile. Selon les estimations de la profession, les pertes de chiffre d’affaires pour cette année atteindront environ 270 millions d’euros.
Cette onde de choc se répercute également sur les transformateurs et les distributeurs de produits bio. L’année dernière, leur nombre a diminué de 2%, et de plus en plus d’exploitations mettent la clef sous la porte. À l’heure actuelle, on compte un peu moins de 29 000 enseignes biologiques en France. Face à cette crise, les acteurs de la filière bio ont lancé un appel aux pouvoirs publics dans le cadre du débat budgétaire à l’Assemblée nationale. Ils demandent que la loi de finances 2024 « aide la filière bio », et mettent en garde contre les difficultés à venir, notamment en ce qui concerne les emplois.
Un secteur en attente de mesures concrètes
Le Syndicat national des entreprises agroalimentaires bio, connu sous le nom de Synabio, réclame une enveloppe de 326 millions d’euros dans le projet de loi de finances 2024, ainsi que des amendements pour préserver le potentiel de production et de transformation des produits biologiques en France. Actuellement, les objectifs fixés par la loi Egalim, adoptée en 2021 pour protéger la rémunération des agriculteurs, sont loin d’être atteints.
La filière bio prend l’exemple des cantines scolaires pour illustrer ce problème. La loi prévoit que ces établissements doivent proposer au moins 20% de produits bio dans les assiettes des élèves, mais selon les professionnels, cette obligation n’est actuellement respectée qu’à hauteur de 7%. Afin de remédier à cette situation, un amendement est prévu dans le projet de loi de finances 2024 en cours de débat à l’Assemblée nationale. Il prévoit de débloquer 50 millions d’euros pour accompagner les municipalités dans l’atteinte de ces objectifs. Une action similaire menée auprès des parlementaires avait permis de débloquer plus de cent millions d’euros, mais il est incertain que ce succès soit reproduit.
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