La filière de l’agriculture biologique dans la région Nouvelle-Aquitaine est confrontée à diverses difficultés qui mettent en péril son développement. En effet, elle fait face à des aléas climatiques imprévisibles qui ont un impact direct sur les récoltes. De plus, la baisse de la consommation des produits bio peut être attribuée à une augmentation des prix et à des problèmes de distribution. Par conséquent, la filière se retrouve fragilisée et doit faire face à de nombreux défis pour maintenir sa croissance.
Le secteur de l’agriculture bio en crise : quelle est la situation ?
Que se passe-t-il dans le monde de l’agriculture bio ? Pour le comprendre, plusieurs acteurs de cette filière ont récemment mené une étude dans le cadre du Mois de la bio en Nouvelle-Aquitaine, qui comprend des rencontres professionnelles telles que des visites de ferme et des conférences, et qui se déroulent tout au long du mois de novembre.
Selon Sylvie Dulong, viticultrice et présidente de Bio Nouvelle-Aquitaine, le syndicat professionnel, la filière bio traverse une crise depuis deux ans. L’incertitude quant aux revenus des fermes bio sur le long terme est l’un des principaux obstacles. Les chiffres le confirment : en 2022, seulement 6% de l’alimentation des Français était assurée par des produits bio, contre 6,4% l’année précédente. Des magasins bio ont fermé leurs portes et les grandes surfaces ont réduit le nombre de références bio. En revanche, la vente directe à la ferme résiste.
Le pouvoir d’achat des Français est en difficulté et les produits bio sont parfois plus chers que les produits conventionnels. Le secteur bio attire moins, alors que les possibilités de croissance sont énormes : seulement 2% des aliments servis dans les restaurants sont bio.
Face à ces vents contraires, certains agriculteurs ne se lancent plus dans une conversion vers le bio, qui est souvent délicate et prend trois ans, voire choisissent d’abandonner leur conversion et de revenir à l’agriculture conventionnelle en utilisant à nouveau des produits chimiques de synthèse tels que des fongicides, des insecticides et des herbicides.
Marie Griffaton, éleveuse de poules en Dordogne, souligne l’importance de renforcer la place du bio dans l’enseignement agricole et de travailler sur l’attrait de ce métier. Elle estime également que la restauration collective, en particulier dans les écoles, est un domaine à cibler pour promouvoir les produits bio.
En ce qui concerne les résultats par secteur, les fruits et légumes (18% des surfaces) et la viticulture se positionnent en tant que champions de ce marché en crise. En revanche, les grandes cultures (8%) et l’élev
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