Selon l’Office de la biodiversité, un nombre surprenant de tourterelles mortes a été observé dans les jardins du hameau du Bellivet à Saintes. Bien que cela puisse sembler étrange aux habitants, l’Office de la biodiversité affirme que ce phénomène n’est pas rare. Afin d’aider les habitants confrontés à ce problème, l’Office de la biodiversité propose quelques conseils pratiques.
Afflux inhabituel de morts de tourterelles en Charente-Maritime
« Petit phénomène étrange, dans mon jardin au nord de Saintes : les tourterelles tombent des arbres. » Alexandre Garcia, habitant du hameau du Bellivet, à la lisière avec la commune d’Écurat, assiste depuis quelques semaines à une « hécatombe de tourterelles. J’en retrouve régulièrement mortes, déchiquetées…
« Petit phénomène étrange, dans mon jardin au nord de Saintes : les tourterelles tombent des arbres. » Alexandre Garcia, habitant du hameau du Bellivet, à la lisière avec la commune d’Écurat, assiste depuis quelques semaines à une « hécatombe de tourterelles. J’en retrouve régulièrement mortes, déchiquetées par les chats, ou encore vivantes mais tellement faibles qu’elles ne s’envolent pas. En discutant avec des voisins, il y en a aussi dans d’autres jardins. On trouve des cadavres le long du chemin en se promenant. Depuis un mois, j’ai dû en compter une bonne douzaine. »
Il n’y a rien d’exceptionnel même si c’est perturbant parce qu’on voit une mortalité de masse
Aussi impressionnantes que soient ces scènes, elles n’en demeurent pas moins un phénomène régulièrement signalé à l’Office français de la biodiversité (OFB) « en différents points du département », explique Delphine Soulet, inspectrice à l’OFB de Charente-Maritime. Elle est aussi Interlocuteur technique départemental (ITD) du réseau Sagir, réseau de surveillance des maladies infectieuses des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres.
Pour la professionnelle, les colombiers – dans le cas de Saintes, des tourterelles turques –, peuvent avoir été victimes de la maladie de Newcastle, un virus, ou de la trichomonose, une maladie parasitaire. « Ce sont des maladies assez contagieuses. Mais il n’y a rien d’exceptionnel, même si c’est perturbant parce qu’on voit une mortalité de masse », reconnaît-elle.
« Toujours se protéger »
Cet effet de masse ou de « vague » a une explication : il tient au fait que les oiseaux se concentrent là où la vie est plus confortable quand ils disposent d’un point d’eau et de quoi se nourrir. Les jardins des particuliers, soucieux de bien faire en laissant une gamelle d’eau ou des graines, concentrent ainsi l’attrait des volatiles mais entretiennent, bien malgré eux, la contagiosité des maladies. Delphine Soulet invite donc à ne pas intervenir et à laisser les oiseaux « se débrouiller » par eux-mêmes. « C’est seulement dans les conditions extrêmes de froid ou de chaleur qu’on peut les aider. »
Et que faire des cadavres des pigeons ou tourterelles ? S’ils sont sur la voie publique, la collectivité locale ou la direction départementale des routes se chargera de les retirer. Pour les particuliers, Delphine Soulet préconise d’enterrer les cadavres, « loin » si le jardin est suffisamment grand. Sinon, de jeter les cadavres avec les ordures ménagères, non sans avoir pris toutes les précautions nécessaires en se gantant d’un sac-poubelle et en utilisant un masque de protection, les mêmes que pour le Covid. « Il faut toujours se protéger », préconise l’inspectrice de l’OFB.
Dans tous les cas, il faut éloigner les oiseaux malades ou morts des prédateurs tels que les chats. Tenter de soigner le pigeon ou la tourterelle ? Une fausse bonne idée, soutient Delphine Soulet même si elle comprend combien « il est difficile de se dire, je ne fais rien ». Et parce que ça va mieux en le disant : « On ne fait pas manipuler les oiseaux par les enfants. »
Inquiétants décès en masse de tourterelles
Depuis quelques semaines, les habitants de la région de Saintes en Charente-Maritime sont témoins d’un phénomène étrange et inquiétant : une hécatombe de tourterelles. Les oiseaux semblent littéralement tomber des arbres, retrouvés morts ou affaiblis au point de ne pas pouvoir s’envoler. Alexandre Garcia, résident du hameau du Bellivet, est l’un des témoins de ce triste spectacle. Il a déjà compté une douzaine de tourterelles mortes dans son jardin au cours du dernier mois.
Ce phénomène est régulièrement signalé à l’Office français de la biodiversité (OFB), explique Delphine Soulet, inspectrice à l’OFB de Charente-Maritime. Elle souligne que bien que cela puisse sembler perturbant, il n’y a rien d’exceptionnel, car de tels épisodes de mortalité de masse surviennent régulièrement. Les tourterelles, dans ce cas précis, pourraient avoir été victimes de la maladie de Newcastle ou de la trichomonose, des maladies contagieuses parmi les oiseaux.
La concentration des tourterelles dans certains jardins contribue à la contagiosité des maladies. En laissant de l’eau et de la nourriture pour les oiseaux, les particuliers rendent leur environnement attractif, mais risquent également de favoriser la transmission des maladies. Delphine Soulet conseille donc de ne pas intervenir et de laisser les oiseaux se débrouiller par eux-mêmes, sauf dans des conditions météorologiques extrêmes.
En ce qui concerne la gestion des cadavres d’oiseaux, les autorités locales se chargent de retirer ceux qui se trouvent sur la voie publique. Pour les particuliers, il est recommandé d’enterrer les cadavres dans un endroit éloigné du jardin, si possible, ou de les jeter avec les ordures ménagères, en prenant toutes les précautions nécessaires pour se protéger.
Il est également important d’éloigner les oiseaux malades ou morts des prédateurs tels que les chats. Il est déconseillé de tenter de soigner les tourterelles ou les pigeons, car cela peut aggraver leur état. Delphine Soulet insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas laisser les enfants manipuler les oiseaux.
Ce triste spectacle de tourterelles mortes est un rappel de la fragilité de la biodiversité et de l’importance de prendre des mesures pour préserver les écosystèmes et protéger les espèces. Des efforts supplémentaires doivent être déployés pour surveiller et prévenir les maladies qui touchent les oiseaux sauvages, afin d’éviter de nouvelles hécatombes dans le futur.
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