D’après une recherche menée, environ 20% des chefs d’entreprise de petites et moyennes entreprises (TPE ou PME) ont un revenu inférieur au salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).
Véronique, gérante d’un magasin de chaussures, témoigne de la difficulté de son métier
Véronique tient un magasin de chaussures en région parisienne. Les bons mois, elle touche en moyenne 2 000 euros nets. Un salaire qu’elle estime avoir divisé par deux en dix ans. « Avec l’inflation, il y a moins de consommation. Nous sommes plus endettés parce que nous avons pris un prêt garanti par l’État, ce qui a augmenté nos charges. Nous avons un maintien de charges fiscales assez élevé. C’est compliqué, surtout avec les banques », déplore-t-elle. Son métier reste incertain. « Demain, si mon entreprise périclite, je n’ai pas la possibilité de cotiser au chômage. Si j’arrête, je n’ai plus aucun revenu », rappelle-t-elle.
20% d’entre eux gagnent moins de 1 400 euros par mois
Une situation que connaissent de nombreux dirigeants de petites entreprises. Selon une étude, 20% d’entre eux gagnent moins de 1 400 euros par mois, 31% entre 1 400 et 2 600 euros, le reste gagne plus de 2 600 euros. « On s’aperçoit que dans ces chefs d’entreprise, beaucoup ont des rémunérations inférieures à celles de leurs propres salariés », indique Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME. La France compte aujourd’hui plus de 2,5 millions de petites entreprises.
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