Il y a quelques jours, un tweet de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a créé une certaine agitation sur Internet. Dans ce tweet, elle exprimait sa satisfaction d’avoir Coca-Cola comme partenaire pour les Jeux olympiques de Paris. Cependant, ce message n’a pas été bien accueilli par tous.
Coca-Cola et les Jeux de Paris 2024 : un engagement écolo remis en question
Coca-Cola et les Jeux olympiques entretiennent une relation de plus de 100 ans. En tant que partenaire historique des JO et parrain du relai de la flamme olympique, l’entreprise américaine occupe une place de choix dans cet événement mondial. Pour les prochains Jeux de Paris en 2024, Coca-Cola prend l’engagement d’adopter une attitude écoresponsable. Les boissons du groupe seront dispensées par des fontaines hybrides et servies dans des gobelets réutilisables. Cette initiative en faveur de Jeux verts et responsables a été saluée par la ministre des Sports dans un tweet publié le 25 septembre dernier.
Cependant, ce tweet a généré une vague de critiques sur les réseaux sociaux, notamment de la part de David Belliard, adjoint à la mairie de Paris et membre d’EELV. Il est vrai que lorsque l’on examine le bilan environnemental de Coca-Cola, on comprend aisément l’ironie suscitée chez les internautes.
Depuis cinq ans, l’ONG « Break free from plastic » classe Coca-Cola en tant que premier pollueur plastique au monde. Les chiffres avancés par cette organisation sont vertigineux. Chaque année, Coca-Cola produit un peu plus de 3 millions de tonnes de plastique, dont seulement 1,3% est recyclé.
Malgré cela, l’entreprise américaine s’est fixé un objectif ambitieux pour 2030 : collecter et recycler toutes les bouteilles et canettes qu’elle vendra dans le monde entier. Bart Elmore, historien américain et auteur d’un best-seller sur l’empire Coca-Cola intitulé « Citizen Coke », se montre sceptique à l’égard de ce projet. Il met également en lumière un autre désastre écologique lié à l’entreprise : l’utilisation de l’eau.
Le Mexique est un exemple frappant de cette problématique, notamment dans la région du Chiapas. Coca-Cola puise dans les réserves d’eau locales pour fabriquer ses boissons, pompant chaque année 100 millions de litres d’eau. Nous avons sollicité Coca-Cola pour une interview, et l’entreprise nous a répondu par mail en affirmant vouloir « contribuer à résoudre le problème des déchets d’emballage dans le monde » et mettre l’accent sur le plastique recyclé.
Il est clair que l’engagement écolo de Coca-Cola pour les Jeux de Paris en 2024 est accueilli avec une certaine méfiance, compte tenu de son bilan environnemental passé. La question de la crédibilité de l’entreprise sur ce sujet reste donc en suspens et nécessite davantage d’investigations.
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