: « Découvrez la science avec « Le Vortex » d’Arte : la septième saison est arrivée ! »

Philippe DONNART

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Depuis 2019, sous la direction de Ronan Letoqueux, la chaîne a réussi à attirer un public de 300 000 abonnés grâce à ses vidéos captivantes.

Ronan Letoqueux: Le scénariste multi-talentueux derrière le projet YouTube « Le Vortex »

Originaire des Côtes-d’Armor, Ronan Letoqueux est un créateur polyvalent actif dans l’industrie de la télévision. En plus d’être scénariste, acteur, réalisateur et producteur, il s’est spécialisé dans la création de contenu audiovisuel diffusé sur YouTube. Le projet « Le Vortex » est une émission web culturelle et humoristique de vulgarisation scientifique, diffusée en collaboration avec Arte depuis mars 2019. Le Vortex est une chaîne indépendante sur YouTube et n’est pas diffusée sur Arte TV, ce qui en fait un projet plutôt expérimental. Avec plus de 300 000 abonnés et près de 20 millions de vidéos vues, l’émission a su séduire son public et en est déjà à sa septième saison.

Les dessous du projet « Le Vortex » selon Ronan Letoqueux

Ronan Letoqueux a déclaré que l’idée principale du « Le Vortex » consiste à réunir deux créateurs issus d’Internet pour fabriquer du contenu. Il s’agit d’un grand défi dans la nouvelle saison, qui consiste à réunir des personnes de milieux très différents comme la science et la musique pour créer quelque chose ensemble et faire ressentir la physique quantique à travers la musique. Le projet repose sur une collaboration avec 23 vidéastes scientifiques et artistes qui veillent à rendre les sciences accessibles de manière ludique.

La diffusion sur YouTube et la place des vidéos de vulgarisation scientifique sur la plateforme

Selon Ronan Letoqueux, les vidéastes de vulgarisation scientifique présents dans Le Vortex sont principalement présents sur YouTube, certaines provenant également de Twitch et même de TikTok. Il reconnaît que ce type de contenu n’est peut-être pas également mis en avant par les algorithmes de YouTube par rapport aux contenus de divertissement plus populaires. Cependant, pour lui, le but n’est pas de vivre directement des vues, car le projet est situé sur un marché de niche, avec un système économique différent de ce que l’on trouve sur d’autres chaînes.

La vulgarisation scientifique et les retours auprès des scientifiques et universitaires

Concernant la réception du projet « Le Vortex » par les scientifiques et les universitaires, Ronan Letoqueux indique que le programme a été soutenu par le CNRS et a très bien accueilli l’épisode en collaboration avec l’Observatoire de Paris. Il souligne l’importance de respecter le sujet traité et de chercher à travailler avec les experts dans les domaines concernés.

L’équilibre entre youtubeurs et youtubeuses vulgarisateurs

Malgré la prédominance de créateurs masculins dans le domaine de la vulgarisation scientifique, Ronan Letoqueux affirme que Le Vortex cherche à mettre en avant des youtubeuses au maximum. Il précise que les saisons du programme comptent autant de créatrices que de créateurs, même si le ratio de représentation reste plutôt faible. Cependant, le projet s’engage à promouvoir la diversité en mettant en avant des youtubeuses et twitcheuses reconnues pour leur expertise et leur qualité de travail.

L’avenir du projet et la place des vidéos de vulgarisation scientifique à la télévision

Si on nous propose quelque chose, on pourra toujours en discuter, indique Ronan Letoqueux, tout en soulignant que le cœur de métier de Le Vortex reste le web, avec sa liberté et son ton. La durée des vidéos est également sujette à adaptation, contrairement aux contraintes de diffusion à la télévision. Le projet reste ouvert à toutes les formes d’évolution, que ce soit sur le web ou à la télévision.

La pertinence et les défis de la vulgarisation scientifique à l’ère de l’information

Ronan Letoqueux reconnaît que la vulgarisation scientifique peut être un terrain de jeu pour les désinformations et les théories complotistes. Cependant, il insiste sur l’importance de maintenir l’intégrité scientifique tout en veillant à la qualité des informations partagées. Il met en avant la collaboration avec des scientifiques et des vulgarisateurs pour assurer la fiabilité des contenus et espère offrir une émission de qualité qui informe le public de manière adéquate.