Paul Midy, député Renaissance de l’Essonne et rapporteur général de la commission spéciale sur le projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l’espace numérique, propose de lutter contre l’anonymat sur les réseaux sociaux qui génère un sentiment d’impunité. Il souhaite mettre fin à l’anonymat des harceleurs qui se cachent souvent derrière des pseudonymes.
Selon Paul Midy, les réseaux sociaux sont le théâtre de nombreux actes de racisme, de misogynie, de LGBT-phobie, d’antisémitisme et d’islamophobie. La violence en ligne est beaucoup plus intense que dans la vie physique, car le sentiment d’anonymat sur les réseaux sociaux conduit à un sentiment d’impunité et à une absence de limites. Pour remédier à cette situation, il est nécessaire d’appliquer les règles de la vie physique à l’espace numérique, en autorisant le pseudonymat mais en évitant l’anonymat.
L’idée est de lier un compte sur les réseaux sociaux à une identité numérique, de manière à ce que les autorités puissent retrouver la personne physique derrière ce compte de manière encadrée en cas d’activités illégales. Paul Midy propose d’utiliser des solutions techniques déjà existantes, telles que France Identité ou l’identité numérique de la Poste. Lors de la création d’un compte, Facebook pourrait faire le lien avec l’identité numérique choisie par l’utilisateur. Cette identité enverrait ensuite à Facebook deux informations : la confirmation qu’il y a bien une personne physique derrière le compte, et un code indéchiffrable qui permettrait aux autorités de lire le contenu du compte en cas de nécessité.
Il est important de souligner que l’objectif n’est pas que Facebook ait accès à la carte d’identité de tous les utilisateurs, mais simplement à un code chiffré permettant aux autorités de retrouver l’identité de la personne en cas d’activités illégales. Cette mesure vise donc à limiter l’anonymat sur les réseaux sociaux tout en préservant la liberté d’expression et les libertés individuelles.
Pour que cette proposition puisse être mise en place, il est nécessaire d’obtenir l’aval des géants d’Internet, tels que Facebook. Paul Midy souligne que l’action doit être menée au niveau national, mais aussi au niveau de l’Union européenne afin d’avoir un impact significatif sur les grandes plateformes internationales.
Il est légitime de se demander si cette mesure ne porte pas atteinte à la liberté d’expression. Paul Midy insiste sur le fait qu’il ne veut en aucun cas restreindre la liberté d’expression et les libertés individuelles. Il reconnaît leur importance fondamentale pour notre démocratie. Cependant, il est primordial de ne pas générer un sentiment d’anonymat sur les réseaux sociaux qui entraîne un sentiment d’impunité et engendre de la violence. Il est possible de s’exprimer sous pseudonyme dans le monde physique, mais en cas d’activités illégales, il est important que les autorités puissent identifier facilement les responsables. Ainsi, la proposition vise à trouver un équilibre entre le droit à la liberté d’expression et la nécessité de responsabiliser les utilisateurs des réseaux sociaux.
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