Gironde : chasseurs d’alouettes perplexes !

Philippe DONNART


Le dimanche 1er octobre, la Fédération organise une réunion pour rassembler les chasseurs d’alouettes aux filets en compagnie de parlementaires. L’objectif de cette rencontre est d’attendre l’annonce d’un nouvel arrêté ministériel.

Les chasseurs d’alouettes aux pantes demandent le droit de pratiquer leur passion

La polémique continue de faire rage autour de la pratique de la chasse aux alouettes aux pantes. Les chasseurs sont frustrés et en colère face à l’interdiction qui leur est imposée d’utiliser des filets pour attraper les oiseaux, tandis qu’il est parfaitement légal de les chasser au fusil. Henri Sabarot, président de la Fédération départementale des chasseurs de la Gironde (FDC33), dénonce cette situation absurde et appelle à un rassemblement ce dimanche 1er octobre pour protester contre cette interdiction.

La mobilisation des chasseurs

La FDC33, ainsi que d’autres fédérations de chasse, se sont mobilisées pour défendre les chasses traditionnelles. Elles ont mené plusieurs études scientifiques prouvant la sélectivité de la chasse aux pantes. Malgré les preuves fournies, les autorités continuent de restreindre cette pratique. Cette situation a poussé Henri Sabarot à écrire au président Emmanuel Macron ainsi qu’au ministre de la Transition Écologique pour exprimer la colère grandissante des chasseurs face à cette situation.

Une saison gâchée

La saison dernière, les chasseurs ont été contraints d’arrêter leur activité lorsque le juge des référés du Conseil d’État a suspendu les autorisations de chasser aux pantes. Le juge a justifié cette décision en déclarant que les autorisations ministérielles n’étaient pas conformes aux règles du droit européen en matière de protection des oiseaux. Cette décision a provoqué la frustration et la colère parmi les chasseurs d’alouettes, qui voient leur passion régulièrement menacée.

Une demande de reconnaissance et de respect

Henri Sabarot et les chasseurs d’alouettes réclament maintenant la publication rapide d’un arrêté ministériel fixant un quota pour la saison de chasse en cours. Ils demandent également à être reconnus et respectés dans leur pratique de chasse aux pantes. Avec une moyenne d’âge de 70 ans, ces chasseurs passionnés souhaitent simplement poursuivre leur passion de manière raisonnable et responsable. Ils estiment que la chasse aux pantes fait partie intégrante de leur patrimoine culturel.

Une pratique traditionnelle menacée

Il est important de souligner que la chasse aux pantes ou matoles est une pratique traditionnelle qui se pratique uniquement entre le 1er octobre et le 20 novembre. Les chasseurs d’alouettes souhaitent sauvegarder cette tradition et continuer à la transmettre aux générations futures. Pour cela, ils comptent sur la reconnaissance des autorités et sur un dialogue constructif pour trouver des solutions qui satisferont à la fois les amateurs de chasse et les défenseurs de la protection des oiseaux.

La nécessité d’un compromis

Il est évident que cette situation conflictuelle doit trouver une résolution qui convienne à toutes les parties. La pratique de la chasse aux pantes peut être réglementée et encadrée de manière à préserver les populations d’alouettes tout en respectant les traditions et les passions des chasseurs. Un dialogue ouvert et constructif entre les chasseurs, les autorités et les défenseurs de l’environnement est nécessaire pour parvenir à un compromis équilibré.

En conclusion

La polémique entourant la chasse aux alouettes aux pantes continue de diviser les opinions. Les chasseurs se sentent incompris et méprisés face aux restrictions qui leur sont imposées, tandis que les défenseurs de l’environnement craignent pour la survie des populations d’oiseaux. Il est primordial de trouver des solutions qui permettent de concilier ces intérêts divergents et de préserver à la fois la nature et les traditions. La reconnaissance mutuelle et le respect sont les clés pour avancer vers un compromis équilibré et durable.