Lors du troisième trimestre de l’année 2023, Accenture, une entreprise de conseil spécialisée dans la transformation numérique, a atteint un bénéfice net d’environ 1,4 milliard d’euros. En raison de cette situation financière favorable, un appel à la grève a été lancé aujourd’hui auprès des employés français d’Accenture afin de demander une augmentation de salaire. Cette mobilisation vise à faire entendre les revendications des salariés qui estiment mériter une revalorisation salariale face aux performances de l’entreprise.
Les employés d’ATS débrayent pour protester contre la politique salariale de l’entreprise
Les salariés d’ATS sont appelés à débrayer pendant une heure, de 11 heures à 12 heures, pour manifester leur mécontentement face à la politique salariale de la direction. En effet, cette dernière a annoncé qu’aucune augmentation générale n’était prévue pour l’année 2024, malgré les bons résultats économiques de la société.
Cette décision a provoqué l’indignation des employés, à l’instar de Younes Zorkani, délégué syndical Déclic CGT, qui déclare : « Il semble injuste que l’entreprise affiche une telle croissance et rentabilité, en négligeant la rémunération de ses employés étant donné que chacun a contribué à son succès ». En effet, le chiffre d’affaires mondial de la société de conseil en numérique a connu une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, et son bénéfice net s’élève à près d’1,4 milliard de dollars au troisième trimestre 2023.
Il est important de souligner que les employés d’ATS sont des testeurs et des développeurs, et qu’ils fournissent les prestations numériques vendues par les consultants à différents clients. Malheureusement, malgré leur expertise et leurs compétences, les salaires d’embauche de ces employés sont proches du Smic, voire inférieurs à ceux de la concurrence.
C’est dans ce contexte que le débrayage a été organisé pour accentuer la pression sur la direction. L’action se déroulera le jeudi 5 octobre, en parallèle de la dernière séance de négociations salariales annuelles obligatoires. Les employés espèrent ainsi montrer leur détermination et obtenir des avancées significatives quant à leur rémunération.
Le mouvement de protestation ne s’arrête pas là, puisqu’un second débrayage est prévu le 13 octobre au siège parisien d’ATS. Les employés entendent bien maintenir la pression sur la direction pour faire valoir leurs droits et obtenir des compensations à la hauteur de leurs contributions.
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