Jasmin : des nœuds de circulation bouclés

Philippe DONNART


Le mercredi après-midi du 11 octobre, une rencontre a eu lieu entre les habitants des différentes rues du quartier Jasmin, qui seront directement concernées par les travaux prévus. Cependant, l’ampleur des préoccupations soulevées a attiré la participation active de l’ensemble des résidents du quartier.

Des travaux d’aménagement prévus dans le quartier Saint-Hilaire

Entre le début de l’année 2024 et la fin 2025, la plupart des petites rues du quartier Saint-Hilaire, qui englobe également l’association Jasmin nous appartient aussi, vont connaître des travaux d’aménagement. Mais lorsque Thomas Zamboni, élu en charge des quartiers, puis Nicolas Benatti, référent de celui-ci en particulier, égrainent les noms, des voix s’élèvent, immédiatement.

Il était question de la rue Béranger : elle n’apparaît pas. La rue Fon-de-Raché n’est prévue qu’à moitié. Quant au projet de rond-point qui devait permettre aux habitants de sortir du quartier par la rue Scaliger, il a complètement disparu des radars. « Quand est-ce que la municipalité va arrêter de se payer la tête des habitants de ce quartier ? », demandent ces derniers, dans un communiqué lapidaire parvenu à l’heure du début de la réunion.

Des riverains mécontents

Ce n’est pas tant pour les travaux faits ou non que les riverains sont mécontents. C’est essentiellement parce qu’ils ont le sentiment d’être relégués au second plan, alors que la communication municipale leur assure le contraire. « C’est par la presse que nous apprenons la tenue de certains travaux. Où est la démocratie participative ? »

« On ne peut pas refaire toutes les rues », insistent les élus, un brin agacés par les revendications des riverains, qui dénoncent le manque d’accessibilité dans leur quartier. « Mais il n’y a pas de bouchons ! », soulignent-ils. Certains riverains acquiescent.

« Il ne faut pas confondre problème de circulation et accessibilité », tient à souligner Yannick Boyer Chenou, président de l’association Jasmin nous appartient aussi. « Pour sortir du quartier, nous devons faire le tour de la ville… »

« Nous avons prévu des boucles de circulation », tempère Nicolas Benatti. « Vous ne vivez pas dans le quartier ! », assènent les habitants, dénonçant une absence de poids : le rond-point débouchant sur la rue Scaliger, qui avait suscité quelques espoirs lors de la réunion de fin juin 2021, au collège Jasmin, n’est plus au programme.

Préoccupations concernant les inondations

« On va de renoncement en renoncement », lance Yannick Boyer Chenou, qui énumère les promesses non tenues autour de ce quartier. « Vous n’avez pas pensé aux riverains. » Et tant pis si les élus ne sont pas d’accord, le sentiment est assez unanime.

« Il n’y a pas un quartier où nous faisons autant d’investissements », tentent Thomas Zamboni et Nicolas Benatti. Qui consentent à accepter que la rue Fon-de-Raché soit entièrement traitée, « et un feu, rue Auguste-Gué, pour sortir du quartier sans avoir à faire le tour de la ville ».

Reste la question de la lutte contre les inondations. « Elle est prioritaire », pour l’association Jasmin nous appartient aussi. Dans la majorité des travaux prévus, les routes vont se transformer en « zones de rencontre », comme dans les rues Montesquieu et surtout Mirabeau. « Mais les avaloirs de ces rues sont reconnus moins efficaces que ceux adossés à un trottoir », soulignent les riverains. Là encore, cette question va être mise en discussion pour la suite des travaux. Sous l’œil toujours attentif de Jasmin et ses riverains.

Un quartier en plein renouveau

Le quartier Saint-Hilaire à Jasmin est sur le point de connaître une transformation majeure avec des travaux d’aménagement prévus dans les petites rues de la zone. Ces travaux devraient se dérouler entre le début de l’année 2024 et la fin de l’année 2025. Cependant, certains résidents se plaignent du manque de transparence et de communication de la municipalité quant à la planification de ces travaux.

Plusieurs noms de rues, tels que la rue Béranger et la rue Fon-de-Raché, semblent avoir été omis dans le projet d’aménagement, ce qui suscite l’indignation des habitants. De plus, un projet de construction d’un rond-point pour faciliter l’accès aux habitants par la rue Scaliger a disparu des radars. Les résidents estiment que la municipalité ne les prend pas au sérieux et ne les consulte pas suffisamment dans le processus décisionnel.

Les élus tentent de calmer les esprits en expliquant qu’il est impossible de refaire toutes les rues du quartier. Cependant, les riverains insistent sur le fait que leur principale préoccupation est l’accessibilité du quartier et non les problèmes de circulation. Pour sortir du quartier, les habitants doivent généralement faire le tour de la ville, ce qui est considéré comme un inconvénient majeur.

La question de la lutte contre les inondations est également au centre des préoccupations. L’association Jasmin nous appartient aussi considère cette question comme une priorité. Les travaux prévus visent à transformer les routes en « zones de rencontre », mais les riverains soulignent que les avaloirs de ces rues sont moins efficaces que ceux qui sont intégrés aux trottoirs. Cette question fera l’objet de discussions pour la suite des travaux.

Malgré les désaccords entre les résidents et les élus, ces derniers affirment qu’ils investissent beaucoup dans ce quartier. Certains ajustements ont été faits, tels que la prise en compte complète de la rue Fon-de-Raché dans le projet et l’installation d’un feu de circulation pour faciliter la sortie du quartier par la rue Auguste-Gué.

Le quartier Saint-Hilaire à Jasmin fait l’objet de préoccupations concernant les travaux d’aménagement et la gestion des inondations. Les résidents expriment leur mécontentement quant au manque de communication et à l’absence de certaines rues dans le projet. Néanmoins, les élus affirment leur engagement envers le quartier et cherchent à trouver des solutions pour répondre aux demandes des habitants.