Le 18 décembre, une proposition de loi visant à étendre l’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires est soumise au Sénat. Bien que cette initiative suscite la colère des restaurateurs, elle est accueillie favorablement par les utilisateurs. De plus, elle offre une opportunité de repenser et de moderniser le système actuel.
Le gouvernement prolonge l’utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires
Le gouvernement français a décidé de prolonger la possibilité d’utiliser les tickets-restaurant pour faire des courses alimentaires jusqu’en 2024, au lieu de les supprimer fin 2023 comme initialement prévu. Cette mesure vise à soutenir le pouvoir d’achat des Français, malgré le ralentissement de l’inflation.
Cependant, cette décision a suscité des réactions mitigées, notamment de la part des restaurateurs qui estiment que cela représente un manque à gagner important pour eux. Chaque année, environ 200 millions d’euros partent ainsi dans les caisses des supermarchés au lieu des leurs, ce qui a provoqué une vague de protestations de leur part. Malgré cela, le gouvernement a maintenu sa position et les tickets-restaurant pourront donc être utilisés pour les achats alimentaires jusqu’en 2024.
Impact de la dématérialisation des tickets-restaurant
Outre la prolongation de l’utilisation des tickets-restaurant, le gouvernement a également annoncé la disparition progressive des tickets papiers au profit des versions dématérialisées, prévue pour mars 2026. Cette transition vers les tickets numériques vise à faciliter leur utilisation tout en réduisant les coûts, notamment les commissions versées aux émetteurs de titres.
La dématérialisation présente également des avantages pour les associations car elle favorise les dons. En effet, il est plus facile de faire des dons avec les versions dématérialisées, ce qui a conduit à plus de 1,3 million d’euros versés aux associations via les tickets-restaurant l’année dernière.
Évolution potentielle du dispositif
Le gouvernement envisage une réflexion plus globale sur l’ensemble du dispositif des tickets-restaurant, en collaboration avec les représentants des employeurs, les salariés et l’État. Plusieurs pistes sont envisagées, comme la modulation du plafond de dépenses quotidiennes en fonction du type de commerce où les tickets sont utilisés, ainsi que la création de cartes de tickets-restaurant pour les enfants des salariés.
La ministre en charge du dossier, Olivia Grégoire, s’est engagée à « dépoussiérer » le système pour le faire évoluer et répondre aux besoins actuels des utilisateurs.
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