Les ronronnements mécaniques vont se muer en rugissements de contestation ce week-end dans le sud de la France, où les adeptes de la moto prendront les rues d’assaut. À l’ordre du jour : une riposte vibrante contre la nouvelle réglementation imposant le contrôle technique pour leurs engins à deux roues. C’est une mobilisation qui rugit de toutes ses cylindrées, réunissant les motards de Marseille, Avignon et Manosque, sous la bannière des Motards en colère.
La Mobilisation des Antennes Locales
L’annonce a fait l’effet d’un coup d’accélérateur dans chaque antenne locale de la Fédération française des motards en colère (FFMC). Comme un moteur qui s’éveille, les membres de la Fédération se sont organisés pour faire entendre leur désaccord face à une mesure jugée injuste par beaucoup. Leur point de ralliement : plusieurs villes de Provence, où les cortèges de motards feront résonner leur mécontentement.
Le contrôle technique des motos, un sujet qui fâche, entrera en vigueur dès le lundi 15 avril, concernant les deux-roues, trois-roues, mais aussi les quadricycles, qu’ils soient lourds ou légers. Cette mesure, qui a suscité une levée de boucliers chez les motards, est la raison pour laquelle les rues de Marseille, Avignon et Manosque verront défiler des cortèges bien huilés.
Détails des Rassemblements en Provence
La FFMC ne compte pas mettre la béquille et abandonner la lutte. Elle organise des manifestations dans tout le pays le week-end précédant l’application de la loi. L’intention ? Boycotter le contrôle technique et marquer leur opposition à une réglementation perçue comme une entrave à leur passion.
À Avignon, les motards sont convoqués devant le magasin D’Stock Moto, où ils se réuniront samedi aux environs de 10 heures. Pareillement, du côté des Alpes-de-Haute-Provence, un parking de covoiturage à la sortie de Manosque sur l’autoroute A51 servira de point de départ à la manifestation, samedi à 9 heures 30.
La Rébellion du Dimanche à Marseille
Le dimanche n’est pas un jour de repos pour les motards en colère de Marseille. Le rassemblement est prévu au Dôme, ce haut lieu de la culture marseillaise qui servira cette fois de théâtre à une mobilisation d’un autre genre. À partir de 14 heures, les moteurs vrombiront en signe de protestation.
La FFMC 13 a exprimé son mécontentement en mettant en exergue, selon eux, « l’absurdité » de cette mesure, critiquant vivement un contrôle qui serait superficiel et qui, sous couvert de sécurité et d’environnement, enrichirait surtout certaines grandes compagnies européennes.
« #BalanceTonCentre », l’Opération Contestataire
En amont des manifestations, la FFMC a déjà exprimé son opposition par une opération baptisée « #BalanceTonCentre », visant à dénoncer les centres de contrôle technique prêts à appliquer la nouvelle mesure. Une façon pour l’association de mobiliser ses troupes et de préparer le terrain pour les futures actions de résistance.
L’Absurdité d’un Contrôle Visuel Contesté
Le contrôle technique des motos, selon les dires des motards en colère, n’est rien d’autre qu’un leurre. Ce contrôle visuel ne serait qu’une façade pour des enjeux financiers ne servant pas la cause de la sécurité routière mais plutôt celle des grands groupes spécialisés dans le contrôle technique.
Le Bruit de la Résistance qui Monte en Puissance
Ce week-end, la Provence, réputée pour ses paysages paisibles et ses chants de cigales, vibrera aux sons des bécanes et des revendications. Le message est clair : les motards ne veulent pas d’un contrôle technique qui, pour eux, ne rime pas avec sécurité mais avec contraintes et profits pour certains.
Un Combat pour la Liberté sur Deux Roues
Les manifestations prévues ce week-end à Marseille, Avignon et Manosque sont plus qu’une simple réponse à une nouvelle législation ; elles symbolisent le combat pour la liberté et la passion de tout un groupe. Les Motards en colère ne sont pas prêts de mettre la pédale douce et, à coup sûr, ils feront entendre le bruit de leur colère sur l’asphalte de Provence.
Liberté, Contestation et Passion sur le Bitume : voilà le triptyque qui anime ces motards prêts à défendre leur droit à rouler selon leurs propres règles. Reste à voir si ce coup de klaxon retentira assez fort pour faire vaciller la décision du législateur.
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