La semaine dernière, une entente concernant un plan social a été conclue aux papeteries de Condat en Dordogne. Malheureusement, 174 employés seront affectés par des licenciements. Dans l’espoir de minimiser les conséquences de cette situation, une cinquantaine de ces employés pourront bénéficier de la pré-retraite. Cependant, cela laisse encore près de 120 personnes sans emploi, avec le défi de leur trouver un nouvel avenir devant nous. Face à cette réalité, le ministre de l’Industrie a exprimé sa détermination à soutenir ces personnes dans leur recherche de nouvelles opportunités professionnelles. Ainsi, il assure que des efforts seront déployés pour accompagner ces employés dans cette période difficile et leur offrir de nouvelles perspectives.
« L’État prêt à accompagner la transformation des papeteries de Condat avec une aide financière »
Roland Lescure, le ministre chargé de l’Industrie, se rendra à Condat, en Dordogne, pour rencontrer les salariés et les élus des papeteries. Cette visite survient quelques jours après la signature d’un plan social prévoyant la suppression de 174 postes et la fermeture de la ligne 4 qui produisait du papier couché.
Après des semaines de négociations et 17 jours de blocage, les syndicats CGT, FO et CFE-CGC ont finalement accepté les modalités de départ des salariés concernés, avec une prime supra-légale de 6 000 euros par salarié et 400 euros par année d’ancienneté. Une cinquantaine de personnes devraient partir en pré-retraite, mais il reste encore 120 personnes à reclasser.
« La bataille ne fait que commencer »
Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrieà France Bleu Périgord
Roland Lescure exprime son regret concernant la fermeture de la ligne 4, mais espère qu’elle n’est que temporaire. Il souhaite redonner espoir à cette partie de l’usine et trouver des solutions pour les 120 personnes restantes. Le ministre met en avant l’importance de transférer la ligne 4 vers des activités en croissance et assure qu’il continuera à travailler avec le territoire pour soutenir l’industrie.
L’État s’engage à accompagner financièrement la transformation de la ligne 4, en fournissant jusqu’à 40 millions d’euros, soit 30% du montant total. Roland Lescure prévoit de faire un point régulier tous les six mois avec la direction et les représentants syndicaux pour suivre l’avancement du projet. Il insiste sur le fait que l’État, ainsi que les actionnaires, ne laisseront pas tomber Condat et les salariés.
Le dispositif « Rebond industriel » mis en place
L’État ne prévoit pas d’intervenir directement dans l’investissement de la ligne 8, qui n’est pas encore prête. La direction a déjà réalisé certains investissements avec une subvention de l’État, mais ce sont les actionnaires qui financeront les futurs investissements pour que la ligne 8 fonctionne à pleine capacité. Une fois cette étape franchie, il sera envisageable de transférer la ligne 4 vers de nouvelles activités.
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