Les espaces de vente qui proposent des produits de grandes marques traditionnelles à des prix réduits connaissent un grand succès. Cette situation satisfait non seulement les clients, mais aussi les promoteurs immobiliers qui en retirent des bénéfices.
Le marché de l’outlet en plein essor en France
Marques Avenue, McArthurGlen… Ces enseignes sont largement réputées pour proposer des produits à des prix abordables. Elles font partie de ce que l’on connaît sous le nom de marché de l’outlet, ces espaces de vente qui offrent des articles en surstock de grandes marques à des prix bien inférieurs à ceux des boutiques traditionnelles. En général, il s’agit d’anciennes collections ou de produits de second choix, vendus jusqu’à 30% moins cher.
Vêtements, articles de sport, confiseries… Ces articles ne subissent pas la hausse générale des prix, ce qui explique leur succès auprès des consommateurs. Avec l’inflation, les clients se pressent devant les rayons de ces grandes surfaces, qui ont vu leur chiffre d’affaires augmenter depuis la flambée des prix dans les magasins traditionnels. Certaines enseignes enregistrent jusqu’à 15% d’activité en plus, et le panier moyen des acheteurs atteint aujourd’hui 130 euros. Les clients n’hésitent pas à parcourir parfois deux heures, voire plus, pour se rendre dans ces magasins d’usine situés dans d’autres régions que la leur. Ce phénomène suscite de plus en plus l’intérêt des promoteurs immobiliers.
Actuellement, les magasins d’usine représentent environ 450 000 mètres carrés de surface commerciale en France, répartis sur une vingtaine de sites. Selon une étude publiée par le cabinet Cushman & Wakefield, spécialisé en immobilier d’entreprise, de plus en plus d’opérateurs de magasins d’usine investissent dans les locaux, et des fonds d’investissement se positionnent également.
Des investisseurs immobiliers plus que des commerçants
L’une des enseignes les plus connues en France, Marques Avenue, a été rachetée en juin dernier par le fonds Mata Capital, une société de gestion française agréée par l’Autorité des marchés financiers. Avec ses cinquante employés, Mata Capital gère environ deux milliards d’euros d’actifs immobiliers pour le compte d’institutionnels ou de groupes familiaux privés. Cette activité lucrative n’est pas vraiment menacée par le commerce en ligne. Le seul obstacle potentiel est d’ordre administratif, avec la politique de zéro artificialisation des sols qui limite l’expansion urbaine. Cela pousse donc les magasins existants à se restructurer et à se réinventer.
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