L’Agglomération de La Rochelle se trouve dans une situation délicate, car il a été découvert un résidu de pesticide interdit depuis 2020 dans l’eau potable de son territoire. Cette découverte a contraint l’agglomération à revoir sa politique de distribution d’eau potable afin de garantir la sécurité des habitants. En effet, la présence de ce pesticide dans l’eau potable représente un risque pour la santé publique et nécessite une action immédiate. Ainsi, l’Agglomération de La Rochelle doit trouver des solutions pour éliminer ce résidu de pesticide de son réseau d’eau potable tout en assurant un approvisionnement en eau potable aux habitants. Cette situation met en évidence l’importance d’une surveillance rigoureuse de la qualité de l’eau potable et la nécessité de prendre des mesures préventives pour éviter de tels problèmes à l’avenir. L’Agglomération de La Rochelle doit donc travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour résoudre ce problème dans les meilleurs délais et assurer la fourniture d’eau potable de qualité à ses habitants.
Le Chlorothalonil R471811 retrouvé dans l’eau potable en France
Le Chlorothalonil R471811, un fongicide interdit depuis 2020, continue de poser problème en France. Ce produit, considéré comme une « dégradation » du chlorothalonil, a été massivement utilisé pendant près de cinquante ans, principalement dans l’agriculture. Aujourd’hui, il se retrouve même dans l’eau potable.
En 2019, une campagne nationale de mesures a été lancée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour évaluer la présence de 200 molécules, dont le métabolite du chlorothalonil, dans l’eau. Dans l’agglomération de La Rochelle, des premiers résultats ont révélé en juillet 2023 des traces du métabolite dans les captages souterrains d’Aunis. Des analyses supplémentaires réalisées jusqu’en septembre ont confirmé une présence « généralisée » du produit. L’Agence régionale de santé (ARS) fixe l’interdiction de distribuer l’eau potable à partir de trois microgrammes par litre au robinet.
Malgré la présence du Chlorothalonil R471811 dans l’eau potable, les autorités locales se veulent rassurantes. Guillaume Krabal, vice-président de la Communauté d’agglomération, affirme qu’il n’y a pas de risque avéré pour la population selon les termes de l’Anses et de l’ARS. Cependant, le seuil de qualité de l’eau est dépassé sur les 15 forages d’Aunis, avec une concentration de 0,1 microgramme par litre. Les pluies hivernales risquent d’aggraver la situation en lessivant les sols. Afin de garantir la sécurité de l’eau potable, l’Agglomération a décidé de « déconnecter » temporairement les captages des habitations. Ces dernières seront uniquement alimentées par l’usine d’eau de Coulonge, située au bord de la Charente.
La Communauté d’agglomération souhaite également continuer à protéger les captages d’eau en activité depuis 1925. Récemment, elle a acquis 30 hectares de terrain autour des rivières d’Anais, au Gué-d’Alleré, pour les mettre à disposition d’un éleveur bovin bio. Cependant, la politique menée depuis 2005, bien que déjà ambitieuse, ne suffit pas à résoudre le problème. Les aires d’alimentation des captages s’étendent sur 23 000 hectares, et il est impossible d’acheter toutes les terres. Des solutions alternatives doivent donc être trouvées
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