Manaus, l’Amazonie étouffe sous les flammes ! Cliquez maintenant pour agir !

Philippe DONNART


Depuis le milieu de la semaine, les feux de forêt qui se sont propagés dans la région de Manaus, au Brésil, ont enveloppé la ville d’une épaisse fumée grise. Cette situation a affecté la vie quotidienne de ses deux millions d’habitants. Dans les rues, on peut observer certaines personnes portant un masque pour se protéger des conséquences néfastes de cette pollution atmosphérique. Ces incendies ont provoqué une détérioration de la qualité de l’air dans la région, ce qui pose de sérieux problèmes de santé et de sécurité pour la population locale. La fumée grise qui s’est répandue dans la ville crée une atmosphère malsaine et oblige les habitants à prendre des précautions supplémentaires pour préserver leur bien-être.

L’Amazonie brésilienne en proie aux incendies et à la déforestation

Manaus, la capitale de l’Amazonie brésilienne, est actuellement confrontée à une crise environnementale majeure. Depuis plusieurs jours, la ville est envahie par la fumée des incendies déclenchés dans le but de déforester la région. Les habitants de Manaus sont contraints de porter des masques pour se protéger de l’air toxique.

Les incendies en Amazonie ont un impact dévastateur sur la santé publique. Marcio Garcia, un responsable du ministère de la Santé, a mis en garde contre les risques importants pour la population locale. Les fumées causent des problèmes respiratoires et provoquent la mort de nombreux animaux. Maria Luiza Reis, une habitante de Manaus, témoigne de l’urgence de la situation : « Cette fumée nous fait du mal. Les gens ne savent pas ce qu’ils font en brûlant la forêt, beaucoup d’animaux meurent. »

2 770 foyers actifs

Ce mois d’octobre est l’un des plus dévastateurs en termes d’incendies en Amazonie ces 25 dernières années. Selon l’Institut national de recherches spatiales (Inpe), il y a eu 2 770 foyers actifs depuis le début du mois, soit une augmentation de 154 % par rapport à la même période de l’année précédente. Face à cette urgence, le gouvernement a déployé des moyens supplémentaires pour lutter contre les incendies, notamment deux hélicoptères et 149 personnes.

Outre les incendies, la région de Manaus souffre également d’une sécheresse exceptionnelle qui a entraîné une baisse critique du niveau des cours d’eau. Cette situation impacte directement la vie quotidienne d’un demi-million de personnes qui dépendent du transport fluvial et de l’approvisionnement en eau.

La ministre de l’Environnement, Marina Silva, a vivement condamné les incendies lors d’une conférence de presse à Brasília. Selon elle, il n’y a pas de feu naturel en Amazonie, soulignant que les criminels utilisent ces incendies pour déboiser et développer l’agriculture.

Malgré une baisse de près de 50 % de la déforestation depuis le retour au pouvoir du président Lula da Silva en début d’année, la situation reste extrêmement grave. La combinaison de la sécheresse causée par El Niño, de l’accumulation de matière organique sèche et des incendies criminels a créé une situation catastrophique.

Il est urgent que des mesures drastiques soient prises pour protéger l’Amazonie brésilienne. Cet écosystème unique est essentiel à la lutte contre le changement climatique et abrite une biodiversité exceptionnelle. La destruction de l’Amazonie aurait des conséquences dévastatrices pour l’ensemble de la planète. Il est donc crucial de mettre fin à la déforestation et de promouvoir des pratiques agricoles durables dans la région.