Les élus locaux ont été déçus par la première vague d’investissements déclarés par Emmanuel Macron pour ce projet.
Le coût du RER Métropolitain de Bordeaux
Dans son projet de planification écologique, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé entre 700 et 800 millions d’euros pour des projets similaires dans une dizaine d’agglomérations françaises, dont Bordeaux. Nicolas Thierry, député écologiste de Bordeaux, a estimé le coût du seul RER métropolitain bordelais à 680 millions d’euros. Le budget du projet girondin a été voté, avec un engagement de la Région pour 145 millions, de Bordeaux Métropole pour 175 millions et du Conseil départemental pour 170 millions. Les collectivités locales attendent donc que l’État apporte 190 millions d’euros dans le projet. Cependant, lors de sa visite à Bordeaux, le ministre des Transports Clément Beaune a déçu les élus en annonçant seulement 150 millions d’euros de participation de l’État. On ne sait pas encore précisément quelle sera la part de l’État dans le financement du projet.
Les annonces de Clément Beaune
Le lendemain, le ministre des Transports Clément Beaune est revenu sur ses annonces lors d’une interview sur France Inter. Il a expliqué que les 700-800 millions d’euros annoncés par Emmanuel Macron étaient une première phase d’investissements pour aider les Métropoles et les Régions à lancer les projets. Il estime qu’il faudra environ 10 milliards d’euros pour mener à bien entre dix et quinze projets de RER métropolitain. La part de Bordeaux dans cette première phase d’investissement n’a pas été précisée, car elle dépendra des négociations du Contrat de plan État-Région qui auront lieu cet hiver.
Les réactions de Nicolas Thierry
Nicolas Thierry, député écologiste de Bordeaux, a critiqué ces annonces en déclarant que le budget pour les 13 projets de RER métropolitain correspondait au coût total du projet bordelais. Il estime que le président Macron cherche avant tout à faire de la communication à moindre coût. Il critique également le gouvernement qui demande aux collectivités locales de payer alors qu’elles sont déjà en difficulté financière. Il affirme qu’en abandonnant le projet de LGV Bordeaux-Toulouse-Dax et en privilégiant plutôt la rénovation des voies existantes, l’État pourrait économiser des milliards d’euros.
Le RER Métropolitain de Bordeaux
Le projet du RER métropolitain de Bordeaux consiste à aménager les voies et à augmenter le nombre de trains pour offrir un service rapide et pratique aux habitants. À terme, il permettra de passer d’une demi-heure à un quart d’heure pour les trajets sur l’étoile ferroviaire autour de Bordeaux. Trois lignes directes sans changement à Bordeaux sont prévues : Libourne/Arcachon, Langon/Saint-Mariens et Bordeaux/Le Verdon. Certaines liaisons, comme Pessac-Cenon, peuvent déjà être effectuées en 15 minutes. En décembre, Bordeaux Métropole lancera également le billet unique qui permettra d’utiliser le tram, le TER, les bus et les vélos avec un seul titre de transport.
En conclusion, le financement du projet du RER Métropolitain de Bordeaux est encore en discussion entre les collectivités locales et l’État. Les élus locaux attendent des précisions sur le montant de la participation de l’État, qui devra être négocié dans le cadre du Contrat de plan État-Région. Malgré ces incertitudes, le projet avance et les habitants de Bordeaux attendent avec impatience la mise en place de ce nouveau système de transport pour faciliter leurs déplacements.
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