Le bateau, qui est géré par une entreprise sud-coréenne, est accusé de causer des pollutions dans les océans et l’atmosphère. Le procès du capitaine aura lieu en juillet à Marseille.
Un vraquier sud-coréen immobilisé à Fos-sur-Mer pour pollution
Un navire vraquier de 230 mètres, exploité par une compagnie maritime sud-coréenne, a été immobilisé à Fos-sur-Mer fin septembre, suite à des soupçons de pollution maritime et atmosphérique. Le parquet de Marseille a ordonné cette immobilisation, et le commandant du navire sera jugé en juillet 2024.
Violation des règles de pollution
Le M/v SM Roberts Bank, un panamax récent de 230 mètres, est arrivé le 21 septembre au quai d’Arcelor à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône. Le Centre de Sécurité des Navires (CSN) a effectué un contrôle et a constaté que le navire utilisait son scrubber, un filtre à fumées, dans une zone interdite située à moins de trois miles nautiques de la côte. Le scrubber permet de rejeter en mer les eaux polluées utilisées pour le lavage des fumées.
L’enquête menée par la gendarmerie maritime et le CSN a également révélé que le carburant utilisé par le navire, plusieurs heures après son arrivée à quai, avait une teneur en soufre supérieure à la limite maximale autorisée de 0,1%. Ces violations des règles de pollution ont entraîné l’immobilisation du navire et l’ouverture d’une enquête.
Caution de 80 000 euros
La mainlevée de l’immobilisation judiciaire a été accordée le 27 septembre, à condition que la compagnie sud-coréenne verse une caution de 80 000 euros. Une fois cette somme encaissée, le navire a pu reprendre la mer et se diriger vers Dunkerque.
Défense de la compagnie et du commandant
La compagnie maritime et le commandant du navire ont nié avoir intentionnellement enfreint les règlements en matière de pollution. Ils affirment avoir respecté scrupuleusement les recommandations d’un logiciel qui devait anticiper l’utilisation d’un carburant à faible teneur en soufre, autorisé dans la zone des trois miles et à quai. La compagnie est passible d’une amende d’un million d’euros en cas de condamnation pour ces infractions.
Nécessité de renforcer les contrôles
Cet incident met en évidence la nécessité de renforcer les contrôles et les mesures de prévention de la pollution maritime. Les autorités doivent veiller à ce que les navires respectent scrupuleusement les réglementations internationales en matière d’émissions polluantes et prendre des mesures strictes en cas de non-conformité. La pollution marine et atmosphérique a un impact néfaste sur l’environnement et la santé, et il est essentiel d’agir rapidement pour la prévenir.
Les ONG environnementales appellent également à une coopération internationale renforcée pour lutter contre la pollution maritime. Il est essentiel que tous les pays travaillent ensemble pour mettre en place des mesures efficaces de prévention et de contrôle de la pollution, afin de protéger nos océans et notre planète pour les générations futures.
En résumé, il est impératif de garantir le respect des règles de lutte contre la pollution maritime et atmosphérique. Les navires doivent être soumis à des contrôles rigoureux, et les contrevenants doivent être punis de manière appropriée. La protection de l’environnement et de la santé publique doit être une priorité absolue, et cela nécessite une action collective et coordonnée de la part de tous les acteurs impliqués.
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