Réaction du président de l’Umih sur la suppression de l’article 3 de la loi immigration

Philippe DONNART

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Thierry Marx affirme que l’un des défis majeurs pour le secteur de l’hôtellerie-restauration est de pouvoir remplacer au moins 150 000 postes qui deviennent vacants chaque année en raison des départs à la retraite. Selon lui, cette complexité réside dans la nécessité de trouver des remplaçants qualifiés et compétents pour assurer la continuité de l’activité. Cette problématique met en lumière l’enjeu crucial de la formation et du recrutement dans ce domaine, ainsi que la nécessité de trouver des solutions innovantes pour combler ces besoins de main-d’œuvre.

La régularisation des travailleurs sans-papiers : un sujet au cœur d’un débat houleux

De la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers est au centre d’un débat tendu au Sénat, où l’article portant sur cette réglementation a été supprimé. Cette décision a suscité des réactions, en particulier celle de Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

Un débat complexe et houleux

Thierry Marx a estimé que ce débat était complexe, et que les enjeux majeurs liés à l’immigration et à la régularisation des travailleurs sans-papiers ne trouvaient pas de terrain d’entente. Le retrait de l’article portant sur la régularisation a suscité des regrets, car il semblait être un début de solution à une situation épineuse.

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Un problème démographique et des enjeux majeurs liés au recrutement

Thierry Marx a soulevé la question de la démographie en France, et a rappelé que dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, le remplacement de 150 000 postes de travail prenant leur retraite chaque année posait un problème majeur. Il a souligné la nécessité de prendre du recul, d’adopter un point de vue bienveillant et de sortir de l’hypocrisie pour résoudre ces difficultés.

Appel au pragmatisme

Le président de l’Umih a appelé à une approche pragmatique pour aborder la question de l’immigration et de la régularisation des travailleurs sans-papiers. Il a souligné que le recrutement se fait en fonction des besoins de compétences et de qualifications, et non de la situation administrative des individus.

Ce débat autour de la régularisation des travailleurs sans-papiers reste houleux et complexe, mais l’appel au pragmatisme et à un débat apaisé reste au cœur des préoccupations de Thierry Marx.