Le loup, une menace grandissante pour les éleveurs français
Connaissez-vous Dolly ? Pas la première brebis clonée en 1996 au Royaume-Uni, mais un adorable petit poney alezan de trente ans qui vivait paisiblement dans le jardin d’une gentille grand-mère au nord de l’Allemagne. Malheureusement, une nuit de septembre 2022, Dolly a été tué par un loup. Sa famille était inconsolable. Cette triste histoire a révélé aux yeux de la grand-mère, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et à bien d’autres personnes, les ravages causés par les prédateurs sur les élevages.
Le loup, autrefois redouté et éliminé en Europe, bénéficie désormais d’une protection absolue grâce à la directive Habitats adoptée par l’Union européenne en 1992. En France, les loups sont venus d’Italie au début des années 1990 pour recoloniser le pays. Aujourd’hui, il y aurait plus de 1 100 loups en France, principalement dans le Sud-Est. Les éleveurs font face à une prédation croissante, avec des centaines de brebis attaquées, mutilées, et des pertes économiques considérables.
Le cas de la grand-mère d’Ursula von der Leyen n’est pas unique. Les éleveurs de certaines régions françaises, comme le Vercors, les Cévennes, les Alpes ou la Double, font face quotidiennement aux attaques des loups. Les vaches, les juments et les brebis sont régulièrement visées, entraînant des avortements prématurés et des mutilations si graves qu’il faut parfois les abattre. Pour protéger leurs troupeaux, les éleveurs ont recours à des mesures coûteuses, comme des clôtures électrifiées et des chiens de défense.
Face à cette préoccupation grandissante, Ursula von der Leyen appelle à reconsidérer la protection accordée aux loups. Elle est consciente que la fable du « gentil loup inoffensif » ne tient plus : les loups préfèrent s’attaquer aux agneaux plutôt qu’aux chamois, et ils ne sont pas aussi bénéfiques pour l’écosystème que certains le prétendent. Les Alpes humanisées ne sont pas Yellowstone, et la transposition du modèle américain dans nos montagnes habitées est une erreur.
Le nouveau plan national d’action loup 2024-2029 en France suscite des réactions mitigées. Certains s’opposent aux tirs de régulation, tandis que d’autres estiment qu’il ne va pas assez loin. Ce plan coûte également cher, avec un budget de 30 millions d’euros par an. Ursula von der Leyen souligne que l’Europe compromet son avenir de puissance nourricière en adoptant une vision erronée de la renaturation et en réduisant l’élevage.
Il est urgent de trouver des solutions pour protéger les éleveurs et préserver les montagnes françaises. La disparition des fermes traditionnelles et de l’agriculture de montagne aurait des conséquences désastreuses sur la biodiversité, les paysages et la gastronomie locale. Il est temps de prendre en compte les préoccupations légitimes des éleveurs et de trouver un équilibre entre la protection des loups et la survie des communautés de montagne.
Dans les années à venir, il faudra faire preuve de créativité et d’ouverture d’esprit pour trouver des solutions durables à ce conflit entre les éleveurs et les loups. Des initiatives prometteuses émergent déjà, comme l’utilisation de colliers antiloups reproduisant les phéromones de loups pour protéger les troupeaux. Il est temps de mettre de côté les préjugés et de travailler ensemble pour préserver la beauté et la diversité de nos montagnes.
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