Le lundi 25 septembre, Emmanuel Macron dévoile son programme pour la planification écologique. L’objectif est de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030. Malgré cinquante ans écoulés depuis le premier sommet de la Terre à Stockholm en 1972, la situation climatique reste préoccupante.
Les enjeux pour le climat sont confrontés à des réalités complexes lorsqu’il s’agit de passer des intentions à l’action. Cependant, la finalité reste simple : garantir la survie des générations futures le plus rapidement possible. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de maintenir les températures mondiales aussi proches que possible de 1,5°C de réchauffement d’ici 2100, ce qui est actuellement inatteignable compte tenu des engagements actuels des États, et de s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique. Cela implique une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.
Malheureusement, près de huit ans après la signature de l’accord de Paris le 12 décembre 2015, les résultats enregistrés et les évolutions prévisibles ne correspondent pas aux engagements pris. Malgré les prises de conscience et les engagements successifs des acteurs politiques, économiques et de la société civile face à l’état d’urgence climatique proclamé par les scientifiques, les dégradations de l’environnement continuent d’augmenter de génération en génération. La course pour sauver la Terre engagée il y a 50 ans ressemble de plus en plus à une course de lenteur plutôt qu’à un sprint final.
La prise de conscience des problèmes environnementaux ne date pourtant pas d’hier. Elle a émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment aux États-Unis. En 1969, avec le premier pas de l’homme sur la Lune, les Terriens ont pu observer la planète bleue depuis l’espace, en réalisant sa beauté incroyable mais aussi sa fragilité. Cela a conduit à une prise de conscience plus large de la société civile, avec la création du WWF en 1961 et de Greenpeace en 1971, deux ONG qui joueront un rôle majeur dans la protection de l’environnement.
La politique internationale s’est également emparée de la question environnementale au début des années 1970, avec le premier Sommet de la Terre organisé par l’ONU en 1972 en Suède, et les premiers rapports sur les limites de la croissance dans un monde fini, tels que le rapport Meadows en 1972 et le rapport Brundtland en 1987. Ces rapports ont introduit la notion de développement durable.
Dans les années 1980, la question du changement climatique est devenue de plus en plus préoccupante. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été créé en 1988, à la demande du G7, pour examiner et synthétiser les connaissances scientifiques sur l’impact des activités humaines sur le climat. En trente ans, le Giec a publié plusieurs rapports d’évaluation alarmants sur l’évolution du climat.
Malgré toutes ces prises de conscience et ces actions, le réchauffement climatique continue de s’accélérer. Il est donc urgent de passer à l’action et de trouver des solutions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique. La survie des générations futures en dépend.
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