Harry Bernas, un physicien, critique vivement l’absence de transparence dans le processus de prise de décision politique concernant la mise en place de nouvelles installations nucléaires. Il met en avant les difficultés techniques et industrielles auxquelles il faut faire face à l’heure actuelle, alors que tout doit être repensé en tenant compte du changement climatique.
Le nucléaire : une vision nuancée
C’est rafraîchissant. Explorer un livre sur le nucléaire si bien argumenté et documenté nous sort de l’éternel combat entre les «bons» et les «méchants», les idéalistes et les pragmatiques. Entre «le nucléaire est mauvais» d’un côté, et «le nucléaire est fantastique» de l’autre, une représentation bien insuffisante qui ne soutient pas beaucoup le citoyen à une époque où les opinions se polarisent autour du programme EPR2 – le nouveau réacteur basé sur le design original de l’EPR construit à Flamanville, dans la Manche – promu par Emmanuel Macron.
Cependant, il ne faudrait pas en déduire que le livre de Harry Bernas est «neutre». Physicien, ex-directeur du Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CNRS/Université Paris-Saclay), l’auteur a récemment écrit «L’Île au bonheur», un récit qui éclaire la manière dont les personnes en position de pouvoir ont réalisé une transmutation : avec le nucléaire, ils ont formé un enjeu politique d’un sujet initialement strictement scientifique.
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