Le vendredi 13 octobre à Blaye, la Commission locale d’information nucléaire (Clin) a tenu une réunion publique afin de discuter de l’utilisation de l’eau dans la centrale.
La Commission locale d’information nucléaire rend ses travaux de suivi de la centrale du Blayais compréhensibles pour tous
La Commission locale d’information nucléaire (Clin) ne prend pas parti, mais elle s’engage à rendre ses travaux de suivi de l’activité de la centrale du Blayais et de ses impacts compréhensibles pour le plus grand nombre. C’est ce qu’a déclaré Florian Dumas, président de la Clin, lors de la réunion publique qui s’est tenue vendredi soir. L’objectif de cette réunion était de discuter de l’eau, une ressource précieuse à préserver, et de sa consommation par la centrale.
La centrale du Blayais utilise l’eau de différentes manières. Elle en a besoin pour produire de la vapeur qui actionne la turbine, pour refroidir les installations, pour constituer des réserves de sécurité, pour alimenter les circuits de lutte contre les incendies, ainsi que pour alimenter les installations sanitaires et de restauration des salariés. Chaque année, elle prélève 4,70 milliards de m³ d’eau de l’estuaire, avec un maximum fixé par l’Agence de sécurité nucléaire (ASN) de 5,525 milliards. Une partie de cette eau est utilisée pour le circuit de refroidissement de la centrale.
Il est important de noter que la centrale respecte des normes strictes en ce qui concerne l’eau. Selon Véronique Moncoutié, directrice de cabinet à la centrale, « 100 % de l’eau prélevée dans la Gironde est restituée ». Les normes imposent que la température de l’eau prélevée doit être inférieure à 30 °C (36,5 °C en période estivale) au niveau des déversoirs, que la différence entre l’eau prélevée et l’eau rejetée doit être inférieure à 11 °C, et que la température de l’eau à 50 m en aval et en amont des lieux de déversement doit être inférieure à 30 °C. Ces normes sont fixées par l’ASN, tout comme les limites de rejets de certaines substances radioactives ou chimiques, telles que le carbone 14, les iodes et les phosphates. En 2023, les limites ont été révisées à la baisse en raison du retour d’exploitation de la centrale, selon l’agence.
La centrale du Blayais est également surveillée par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) afin de déterminer son impact sur le milieu naturel de l’estuaire, ainsi que par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) en ce qui concerne la faune halieutique, telle que l’alose, la crevette blanche et l’anguille. En plus de l’eau de l’estuaire, la centrale prélève également de l’eau dans l’Isle, avec un volume de 691 321 m³ en 2022, autorisé jusqu’à 1,2 million de m³. Cette eau est utilisée pour la production d’eau industrielle et déminéralisée, pour les circuits primaires et secondaires de la centrale, ainsi que pour les besoins de refroidissement du processus industriel et pour le réseau de lutte contre les incendies, selon Véronique Moncoutié.
Dans les cas où l’approvisionnement en eau par l’Isle n’est pas possible, ou lorsque des raisons de sécurité le commandent, la centrale effectue également des prélèvements dans les nappes profondes des calcaires du crétacé supérieur, avec un volume de 10 271 m³ en 2022, autorisé jusqu’à 100 000 m³. Cette pratique suscite des réactions de la part de certains membres du public, qui expriment leurs inquiétudes quant au pompage de cette ressource précieuse pour les générations futures.
Enfin, la centrale est également connectée au réseau public d’eau à usage domestique pour les installations sanitaires et de restauration du site. En 2022, elle a utilisé 60 951 m³ d’eau de ce réseau, en raison d’une fuite qui a depuis été résorbée. Cependant, des efforts sont annoncés dans ce domaine, notamment grâce à l’installation de récupérateurs d’eau de pluie.
La centrale nucléaire du Blayais face aux défis de l’eau
La centrale nucléaire du Blayais, située en Gironde, est confrontée à de nombreux défis en matière d’eau. En effet, cette ressource est essentielle au bon fonctionnement de la centrale, mais elle doit également être gérée de manière responsable et durable.
L’eau est utilisée pour plusieurs processus clés de la centrale, tels que la production de vapeur pour actionner la turbine, le refroidissement des installations, la constitution de réserves de sécurité et l’alimentation des circuits de lutte contre les incendies. De plus, l’eau est nécessaire pour les installations sanitaires et de restauration des salariés. Chaque année, la centrale prélève environ 4,70 milliards de m³ d’eau de l’estuaire, dans le respect des normes fixées par l’Agence de sécurité nucléaire (ASN).
L’une des préoccupations majeures concernant l’utilisation de l’eau par la centrale est son impact sur l’environnement. La centrale est soumise à une surveillance rigoureuse de la part de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Ces organismes étudient l’impact de la centrale sur le milieu naturel de l’estuaire, ainsi que sur la faune halieutique locale.
Pour préserver la qualité de l’eau rejetée dans l’estuaire, la centrale doit respecter des normes strictes fixées par l’ASN. Par exemple, la température de l’eau rejetée ne doit pas dépasser 30 °C, et la différence de température entre l’eau prélevée et l’eau rejetée doit être inférieure à 11 °C. De plus, des limites ont été établies pour les rejets de substances radioactives ou chimiques, telles que le carbone 14, les iodes et les phosphates.
La centrale du Blayais prend également en compte les problématiques liées à la disponibilité de l’eau. Elle prévoit des mesures pour réduire sa consommation d’eau et favoriser la réutilisation des eaux de pluie. Par exemple, des récupérateurs d’eau de pluie ont été installés sur le site de la centrale.
Cependant, malgré ces efforts, certains soulignent que la centrale reste dépendante de l’eau pour son fonctionnement. Des voix s’élèvent pour demander une réflexion sur la sécurité énergétique et l’avenir de l’énergie nucléaire en France. La transition vers des sources d’énergie plus durables et moins consommatrices d’eau est un enjeu majeur pour l’avenir de la production d’électricité en France.
En résumé, la centrale nucléaire du Blayais fait face à des défis importants en matière d’eau. Elle doit concilier la nécessité d’utiliser cette ressource pour son fonctionnement avec la protection de l’environnement et la préservation des ressources en eau. Des mesures sont prises pour réduire la consommation d’eau et minimiser l’impact sur l’estuaire, mais des questions persistent quant à la durabilité de cette source d’énergie.
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