Travaux imminent pour LGV Bordeaux-Toulouse-Dax !

Philippe DONNART


Les personnes en charge du projet de construction de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax se montrent confiantes et affirment que les premières étapes des travaux devraient commencer avant la fin de l’année en cours.

Le préfet de la région Occitanie salue les améliorations écologiques du projet de ligne à grande vitesse

Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie et coordonnateur du Grand Projet du Sud Ouest (GPSO), s’est félicité des avancées écologiques apportées au projet de ligne à grande vitesse reliant Bordeaux à Toulouse et Dax. Cette réaction fait suite à l’avis sévère émis par l’Autorité environnementale (AE) concernant ce chantier de 14 milliards d’euros.

L’AE avait émis des réserves et considéré l’étude d’impact sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) comme incomplète et obsolète. SNCF-Réseau, en tant que maître d’ouvrage du GPSO, a assuré qu’elle répondrait aux questions de l’Autorité environnementale.

Dans le cadre du Comité de pilotage qui s’est tenu à Toulouse en présence de Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et d’Alain Rousset, vice-président du Conseil de surveillance, deux conventions de financement ont été signées. La première, d’un montant de 432,75 millions d’euros, concerne les AFNT. La seconde, d’un montant de 627,6 millions d’euros, concerne les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB). Ces conventions permettront à SNCF-Réseau de débuter les travaux dès la fin de cette année.

Alain Rousset s’est réjoui des avancées du projet et a appelé à mettre fin aux fausses informations circulant sur le sujet. Il a également souligné l’importance de raccorder la ligne à grande vitesse à l’Espagne. En effet, ce raccordement est une condition préalable à l’obtention de la subvention de l’Union européenne qui représente 20% du financement global du GPSO. L’État français a précisé qu’il ne compenserait pas un éventuel désengagement de Bruxelles.

Les améliorations écologiques du projet de ligne à grande vitesse

Le projet de ligne à grande vitesse reliant Bordeaux à Toulouse et Dax continue de susciter des débats et des critiques, notamment sur son impact environnemental. Cependant, le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand, a salué les efforts de la SNCF pour prendre en compte les préoccupations environnementales.

L’avis de l’Autorité environnementale avait soulevé des inquiétudes quant à l’étude d’impact sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse. L’AE avait jugé cette étude incomplète et obsolète. Toutefois, la SNCF-Réseau, en tant que maître d’ouvrage, s’est engagée à répondre aux questions soulevées par l’Autorité environnementale.

Lors d’un Comité de pilotage réunissant les collectivités locales impliquées dans le financement du projet, deux conventions de financement ont été signées. Ces conventions permettront à la SNCF-Réseau de démarrer les travaux dès la fin de cette année. Une convention d’un montant de 432,75 millions d’euros a été conclue pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, tandis qu’une autre convention, d’un montant de 627,6 millions d’euros, concerne les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux.

Alain Rousset, vice-président du Conseil de surveillance, a exprimé sa satisfaction quant aux avancées du projet et a appelé à mettre fin aux rumeurs et aux informations erronées sur la ligne à grande vitesse. Il a également souligné l’importance de raccorder la ligne à l’Espagne, condition sine qua non pour bénéficier de la subvention de l’Union européenne. Cette subvention représente 20% du financement total du projet et son absence compromettrait sa réalisation.

Ainsi, malgré les critiques et les débats persistants, le projet de ligne à grande vitesse avance progressivement, en prenant en compte les enjeux environnementaux et en assurant le financement nécessaire. La réalisation de cette nouvelle infrastructure ferroviaire entre Bordeaux, Toulouse et Dax est donc en bonne voie, même si des défis restent à relever.