D’après une personne syndiquée, il n’y a eu qu’une seule entreprise intéressée par la reprise, Europlasma, cependant celle-ci n’a manifesté son intérêt que pour le site de Dunkerque.
La survie de l’entreprise Valdunes en jeu
Les deux sites de l’entreprise Valdunes, dernier fabricant en France de roues de trains, basée dans le Nord, sont en péril. Aucun repreneur ne s’est signalé pour reprendre ces sites, ce qui a été confirmé par des sources syndicales à l’issue d’un comité social et économique de l’entreprise. La date limite pour le dépôt des offres de repreneurs, fixée à mercredi, a été repoussée au 24 janvier prochain.
Un tribune signée par la CGT et des élus de tous bords
L’entreprise Valdunes possède deux sites, l’un à Leffrinckoucke (Dunkerque) avec 90 salariés, et le second à Trith-Saint-Léger (Valenciennes) avec 200 salariés. Selon une source syndicale, un seul repreneur, Europlasma, s’est signalé mais seulement pour le site de Dunkerque. La situation de l’entreprise a mobilisé de nombreux élus, de tous bords politiques, qui ont signé une tribune intitulée « Pour la pérennité et le développement de Valdunes ». Parmi les signataires se trouvent Xavier Bertrand, François Ruffin, Fabien Roussel, Marine Tondelier et la CGT, et la tribune a été relayée par La Voix du Nord.
Valdunes a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lille en novembre, après avoir été abandonnée en mai par son actionnaire chinois MA Steel. Le sort de ces deux sites est désormais incertain et suscite de vives inquiétudes au sein de l’entreprise et parmi les politiciens et syndicats concernés.
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